mardi 21 juin 2016

Bonjour, Madame la Cigogne !

Bonjour, Madame la Cigogne !
Les contes à dormir Debout.

Les cigognes à Saujon

Un jour, que je me promenais dans les bois
pour voir si le loup n'y était pas !
Je rencontrais un couple de cigognes.

-Bonjour, Madame la Cigogne, que je lui fis !
Qu'est-ce que vous nous couvez ?
Vous n'êtes point malade, au moins.

-Oh, qu'est-ce que vous allez chercher là !
Je suis enceinte, 
quoi de plus naturel en somme !

-Ah, Madame la Cigogne, vous êtes si mince pourtant !

-La maternité ne se mesure pas à la taille de l’embonpoint qu'elle génère, 
mon bon Monsieur !

-En effet, je vois ça !
Si vous le permettez, je vous invite, pour me disculper,
vous et votre mari, au restaurant.
Aujourd'hui, vous le savez, c'est la fête à la grenouille !

-Bien aimable, mon cher Monsieur, 
mais n'oubliez pas que je suis allergique aux flûtes à champagne !

-Ne vous inquiétez pas, 
nous trinquerons à votre façon,
et nous ferons ripailles, comme vous l'entendez !

La morale de cette histoire sans queue ni tête, 
nous dit ceci :
"Pour être aimé, il vous faut être aimable !"


Jean-Louis Aguilar-Anton : Conteur à ses heures !
Photographies : JLAA

dimanche 19 juin 2016

Rencontre avec FRAN...

... Fran, c'est mon cousin, Francisco-Manuel Anton Gomez, il vit à Alicante !


Los Alicantinos sont un tantinet chauvins avec leur ville qu'ils considèrent comme le centre du monde.

"Alacant, la mellor terreta del mon"

Nous sommes en terre catalane, et c'est la devise en catalan de la ville. 
Mais ils ne parlent pas le catalan, ils parlent le "valencien", nous sommes dans la Communauté de Valence ! C'est compliqué les régionalismes, ils créent avant tout du clivage.

Des retrouvailles chaleureuses. 

En plus de son travail de Syndic, Fran est professeur de Tai Chi, Qi Gong et Reiki !
Puis, nous sommes allés en ville. 


Fran m'a fait la surprise de me présenter un petit cousin de la famille Anton.
De gauche à droite :
José Luis Anton-Felanich, Juan-Luis Aguilar-Anton, Francisco-Manuel Anton-Gomez, 
Fernando-José Juan-Tur, c'est ça la filiation à l'espagnol, le nom du père et le nom de la mère !


Carte postale, Alicante, sa plage et le Castillo Santa Barbara qui domine la ville.


Le soir, après avoir dégusté des tapas dans un resto de la Plaça de Correos, nous sommes allés dans un club de Hard Rock ! Deuxième surprise de Fran !
Avec force libations l'atmosphère est devenue "amicale" et nous avons sympathisé avec les hards rockers du cru !




Bon, on va arrêter là, vous l'avez compris, on s'est couché très tard !



Les cousins sont des fans inconditionnels de l'équipe de foot locale "El Hercules" !


Le voyage se termine, je reprends ma route à la recherche de mes origines à travers la Création ?

Juan-Luis AGUILAR -ANTON / Art'Bloguer

jeudi 16 juin 2016

Crocheteuse de choc à 104 ans !

Mrs Brett a la grâce. La grâce du crochet. La grâce des aiguilles. Une vie durant à tricoter c’est long. Surtout quand on a 104 ans comme Grace Brett. A 104 ans pourquoi s’arrêter ?

Même si les bébés n’ont plus besoin de layette, même si leurs mamans ne mettent plus de châles, il reste les cabines téléphoniques pour leur faire des cagoules.


Les armoires sont pleines de napperons, les lits croulent sous les courtepointes, qu’à cela ne tienne ! Les bancs ont froid l’hiver. Pourquoi ne pas leur faire enfiler des paletots ?


Les cheminées ont bien leur dessus, les vieilles dames leurs dessous (roses). Et comme on est en Ecosse c’est toutes couleurs pétantes ! Grace semble n’en finir jamais de nouer et de renouer avec une tradition éprise de tartans, infiniment variants. De ses Scottish Borders, cette région située au sud du pays, entre Edinburgh et l’Angleterre, Grace Brett invente au fil du doigt les mâts totémiques.


Bien sûr notre époque, enragée à tout réduire à des poncifs, l’enrégimente dans la catégorie fourre-tout du street art. Et c’est vrai qu’elle participe ingénument au phénomène du Yarn Bombing qui se généralise. Mais est-ce sa faute si toute idée créative ne tarde pas à faire l’objet d’une exploitation industrielle aujourd’hui?


Que voulez-vous, elle aime que ses travaux soient vus par l’homme du commun sur le chemin de l’ouvrage. C’est ce qui compte. Et puis elle trouve que la ville est plus belle comme ça. Elle n’a pas tort.

D’une petite voix flûtée, Grace commente son work in progress. Si la nature la laissait faire, elle tricoterait le monde entier pour le monde entier. Heureusement, elle est ancienne. On peut donc espérer qu’elle ne connaîtra pas la dégénérescence à laquelle ce type de pratique artistique collective est invariablement condamnée.


Encore un effort Grace par conséquent! Un bonnet de clocher peut-être ? Un cache-nez pour la lune ?

http://linternationaleintersticielle.hautetfort.com/kitschounet/

lundi 13 juin 2016

Rencontre avec Alicante in Spain, retour aux origines !

ALICANTE (Esplanada de España)
et
ORAN (Hôtel de ville)

Alicante est la ville de ma mère et Oran la ville de mon père. De ce mariage, je suis issu,  à la fois Espagnol, amoureux de la langue et de la culture française, Européen convaincu et méditerranéen dans l'âme.
Déjà pour les grecs et les romains, la Méditerranée était le centre de leur monde. Elle l'est toujours moi, ce centre du monde, ce creuset des cultures et des peuples, croisée des chemins entre l'Occident, l'Orient et l'Afrique.
Français d'Algérie française, Espagnol de France, à la fois Européen, Oriental, Africain...

ALICANTE (Paseo de Los Luceros)

Je déambule dans la ville, en écrivant ou en photographiant, c'est selon !
Le stylo et l'appareil photo sont mes outils de fixation de l'image (médiation scopique).
Images mentales, pensées qui viennent à moi, qui s'imposent à moi !
Je n'écris pas avec la prétention de faire oeuvre, j'accouche seulement de mes pensées sur le papier en me souvenant toujours de la maïeutique socratique !

De la pulsion scopique à la médiation scopique (1)
C’est la psychanalyse qui fonde le concept de pulsion scopique, en articulant, ainsi, le désir du sujet à l’expérience de la vision. Il s’agit de la première transformation de la vue en regard : dans le regard, la vision est articulée au désir du sujet. Le regard articule la vision du sujet à son inconscient et à la mémoire de ses visions précédentes, et la médiation scopique articule la vision du sujet à la conscience de son propre corps.

El barrio del Campoamor y a lo lejos el castillo Santa Barbara

Y ahora volviendo a la derecha, me encuentro en la Calle Capitan Hernandez Mira, delante de la casa donde vivia mi madre cuando era niña !


En el barrio de Santa Cruz
"No hay camino, el camino se hace andando !" Antonio Machado

(1) LA MEDIATION SCOPIQUE
Bernard LAMIZET
(Institut d’Études Politiques de Lyon)

Juan-Luis AGUILAR-ANTON / Art'Blogueur

dimanche 12 juin 2016

J'irai vous rencontrer et dormir chez Béatrice Constantin-Mora

Dans le cadre du 
Programme : "J'irai vous rencontrer et dormir chez vous !"



Voici le premier épisode de cette cavale picaresque, dont le but est de mettre à mal la communication virtuelle. Et, en invitant un étranger chez vous, nous luttons ensemble contre le racisme, l'anti-sémitisme, les régionalismes, les nationalismes qui sont vous le savez la porte d'entrée des totalitarismes et du Fascisme !

Oh la la ! ça démarre fort, toujours en proie à tes obsessions mon pauvre Jean-Louis !

Bon, j'ai pris la route (en pensant toujours à Jack Kérouac), c'était le vendredi 22 avril 2016 pour me rendre aux Grellières, un petit hameau en Dordogne, dans le Périgord vert...


Il était une fois une famille, il y a Béa la maman, Maya et Zoè les filles et Olivier le papa.
Ils m'avaient préparé une surprise puisqu'ils avaient invité les habitants et amis des Grellières, nous avons constitué une joyeuse bande et avons fait force ripailles et libations. Entre autre, nous avons dégusté le vin de Saumur, des Grellières (et oui, on fait de vin en Dordogne), et le pineau des Grellières !


Après une bonne nuit de sommeil, le samedi matin Béatrice m'a fait visité Brantome...


L'après-midi petite randonnée digestive, nous avons visité les cluzeaux ?
Un cluzeau, cluseau, ou cruzeau, est dans le nord de l'Aquitaine, le Limousin, le Périgord et dans le nord occitan, un abri caverne creusé dans le sol ou taillé dans une paroi rocheuse. Les cluzeaux sont des cavités artificielles, mais peuvent toutefois résulter de grottes en partie retaillées.

Ce terme qui est inconnu en langue française peut être rapproché d’abri troglodytique, ou souterrain refuge, ou fort de falaise.


Et le dimanche matin, nous l'avons réservé à l'art-thérapie car Béatrice est art-thérapeute libérale.

Une longue discussion, comme vous pouvez l'imaginer, dans sa yourte thérapeutique. Après 3 heures d'échanges, Béatrice a eu cette phrase qui résume bien le propos : "Autant d'art-thérapeutes, autant d'art-thérapies !" et je lui ai répondu : "c'est pour ça que je suis favorable au Diplôme d'Etat d'Art-thérapeute pour moraliser la profession ?"

J'ai visité l'atelier d'Olivier, O création bois, propose des créations à partir de bois issus des forêts locales du Périgord Vert. Vous ne trouverez ici que des pièces uniques afin de meubler ou décorer votre maison.



Le soir, repas en famille pour la dernière soirée...

Contacts :
Béatrice Constantin-MoraArt-thérapeute analyste
atelier-beatrice-constantin-mora@hotmail.fr
Olivier Constantin O création bois http://ocreationbois.jimdo.com/
o.crétion.bois@gmail.com et 06 87 05 10 58
Jean-Louis AGUILAR-ANTON / Art'Blogueur

samedi 11 juin 2016

Journée mondiale du Tricot (Yarn Bombing)...

...à Saujon, ce samedi 11 juin 2016.


Le yarn bombing ou tricot-graffiti ou encore tricot urbain ou Tricotag (appelé aussi knit graffiti, knitted graffiti ou yarnstorm en anglais) est une forme d'art urbain ou de graffiti qui utilise le tricot, le crochet, ou d'autres techniques (enroulements, tissages, tapisserie, accrochages....) utilisant du fil.


A Saujon, le CCAS, les résidents des maisons de retraite (je préfère à EHPAD) et la boutique "Le bonnet en folie" se sont mobilisés pour créer un événement-installation le long de l'allée de la Taillée Verte sur les bords de la Seudre !


Les équipes de Bénévoles entrent en action, action-tricot, commandos du rêve, de l'action gratuite dans un monde marchand éperdu de capitalisation nihiliste.



Elles cousent, tricotent, tissent de la poésie vivante dans les rues de Saujon, c'est cela poétiser le quotidien et il nous appartient ce quotidien à nous artistes de la citoyenneté !



Même les hommes mettent la main à la ... laine !



Elles savent tirer l'Eguille (1), les petites mains de l'association !


Madame l'araignée, une mygale immigrée suite à l'inondation de son biotope, donne un coup de fil.


Un monsieur qui essaie de tricoter avec une seule aiguille !


Platanes-laineux
(1) Eguille -sur-Seudre, petit village proche de Saujon.

Jean-Louis AGUILAR-ANTON / Art'Blogueur

vendredi 10 juin 2016

Marcher et photographier par Chantal RAJIC


Bonjour Jean-Louis,

Quelles jolies photos de ce voyage improvisé au fil du temps, des rues,des silhouettes et des regards. Que de rencontres qui interrogent, de situations qui évoquent, d'ombres qui troublent, de regards qui dévisagent !

La vie des autres c'est aussi la nôtre. Chacun tire un fil de la trame, tisse des morceaux de vie qui se relient et se délient, qui se croisent et s'entrecroisent.

La photo raconte une histoire, éveille et révèle des émotions. Elle donne la parole aux images, aux instants saisis en un jaillissement de mots.
La rencontre avec l'autre est bien une rencontre avec soi-même, avec cet autre que l'on ne connaît pas. Dis-moi qui je suis, toi que je ne connais pas parce que, sans doute, tu le sais mieux que moi. Toi tu vois ce que je ne vois pas comme l'oeil du photographe dissimulé là-bas.
Que nous cheminions sur les sentiers de notre enfance ou ceux du moment présent, toujours une surprise nous y attend.
Le nature est une oeuvre d'art et c'est de cette relation poétique avec elle que notre vie prend sens. Elle prend sens en marchant et en photographiant l'essence de ce sens.

Il y a quelques mois, tu avais publié un texte sur l'immigration où tu évoquais ton histoire personnelle. J'avais essayé de traduire cette émotion à résonance "magnétique et humanitaire".en laissant chanter,danser et jouer les mots un écho poétique. C'est peut-être aussi cela le fil de l'inspiration ?

Les pensées qui dansent

Pendant des années, la mer a médité.
Méditerranée d’ici ou d’ailleurs jaillissent des couleurs,
Des odeurs, des saveurs,
Parfums de mélancolie qui reviennent à la vie.
Des instruments anciens ravivent quelques notes,
Musique de lumière qui chante l’univers.
Sur les chemins de terre, il n’y a pas de frontière,
Pèlerins du monde entier voyagent en liberté
Comme des oiseaux escortant les bateaux.
L’horizon scintille chaque matin
Pour s’éteindre dans le lointain
Laissant des traces entre nos mains
Sculpter les rêves de demain.
Entre souffrance et espérance
Au pays des souvenirs
Je vois les pensées qui dansent
Et ne plus repartir.

Chantal RAJIC


Merci à Chantal RAJIC pour son partage, son humanité, sa poésie.

ça "Cartonnable" pour Marc BERNARD ! (Episode 2)

Marc BERNARD est aussi Artisan d'Art, Formateur en papier mâché et carton.
Depuis 5 ans, il a créé la marque déposée "Cartonnable"


Marc BERNARD

Mobilier divers



Ateliers de formation individuels et collectifs


Marc n'impose pas, il pratique un apprentissage en expression libre. 
Souvent les stagiaires commencent par dire : "Je ne sais pas créer..dessiner.."
Leur appréhension est le premier obstacle que Marc va permettre au stagiaire de franchir pour s'affranchir de ses blocages !
"Ils repartent super-contents, surpris d'eux-mêmes !" me dit-il !

Marc serait-il un peu art-thérapeute ?

Un repos bien mérité !

Organisation de stages individuels et collectifs pour particuliers et collectivités
Site : www.cartonnable.com
Email : contact@catonnable.com

Jean-louis AGUILAR-ANTON / Art'Blogueur

jeudi 9 juin 2016

Rencontre avec Marc BERNARD (Episode 1)

J'ai rencontré Marc, chez lui à Lunel, l'accueil a été sympathique et chaleureux.


Marc a 52 ans, il est autodidacte, mais dès l'enfance il a été attiré par le dessin et la peinture.
Il en a fait son métier.
Ses maîtres sont Dali et Picasso et sa peinture est résolument moderne !


J'ai rencontré Marc BERNARD pour la première fois à La Galerie "Le Passage" à Bassan.
Les couleurs et les formes  de sa peinture m'ont irrémédiablement attiré, et je lui ai demandé un rendez-vous pour l'interviewer !

Nativité


J'ai toujours préféré l'Art Moderne à l'Art Contemporain, alors nous nous sommes bien trouvés !


A la fin de notre entretien, Marc me dit : "La création, c'est vital pour moi !"
Il a touché de près le cœur du problème entre art et création.
La création est un processus de survie du sujet en souffrance, alors que l'art n'est qu'un révélateur de soi ! N'en déplaise aux artistes !
Et, c'est pour cela qu'en thérapie, nous utilisons l'art comme médiateur (petit aparté, déformation professionnelle oblige).

Le bonjour à Nikos la tortue, Marc !

Marc BERNARD - Plasticien, Peintre, Sculpteur
Mobile : 0664828132
Mail : contact@cartonnable.com

Jean-Louis AGUILAR-ANTON / Art'Blogueur