dimanche 20 mars 2016

Le 19 mars 1962 en Algérie (Episode 3)

Le 19 mars 1962 est la date anniversaire des accords d’Evian.


« Le 19 mars est aussi une date historique, celle du jour où est proclamé le cessez-le-feu en Algérie au lendemain de la signature des accords d’Evian. C’est une étape décisive d’un processus de sortie de guerre mené par le général de Gaulle. Certes le 19 mars 1962 n’est pas la paix mais le début d’une sortie de guerre dont l’histoire nous apprend qu’elle est bien souvent longue, chaotique et source de violence. Et la guerre d’Algérie, comme tant d’autres, n’échappa malheureusement pas à la règle. 

Ce jour signe néanmoins, et pour la première fois après huit années de guerre, l’arrêt des combats entre l’armée française et l’armée de libération nationale algérienne. Il est vécu comme un soulagement et la promesse d’un retour à la paix pour des millions de Français et les familles qui ont vu leur enfant partir combattre de l’autre côté de la Méditerranée.

 La fin d’un projet politique:

Ce jour marque la volonté commune de la République française et du Gouvernement provisoire de la République algérienne de cesser les hostilités et d’engager les deux pays dans une nouvelle voie, celle de la coopération dont nous sommes aujourd’hui encore les acteurs.
Enfin, le 19 mars signe la fin d’un projet politique, celui de tous ceux qui croyaient à l’Algérie française. Le 8 janvier 1961, par référendum, les Français se prononcent à 75 % pour le droit à l’autodétermination de l’Algérie. C’est aussi cela le sens du 19 mars : la mort d’un projet politique né 132 ans plus tôt sous la Monarchie de Juillet et devenu incompatible avec les valeurs de notre République.
Le 19 mars est d’abord une journée nationale votée par le Parlement en 2012, rendant hommage, selon son titre « à toutes les victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats au Maroc et en Tunisie ». Elle rassemble donc toutes les mémoires, celles des appelés bien sûr, mais aussi celles nées des événements tragiques qui ont suivi le 19 mars 1962 et qui ont notamment frappé les harkis et les rapatriés. Le président de la République François Hollande et le premier ministre Manuel Valls l’ont rappelé à plusieurs occasions comme je veille à le faire dans le message que j’adresse au monde combattant chaque 19 mars. »
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A propos du Générale de Gaule :

Comment l’ambition et la soif du pouvoir d’un homme passe au-dessus du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes !
Il continuera à porter sur sa conscience les milliers de morts et de disparus, morts pour rien, morts pour la gloire des militaires, car l’indépendance de l’Algérie aurait pu être donnée aux peuples souffrants 10 ans plutôt !

« L'élection présidentielle française de 1958 fut la première élection présidentielle qui s'est tenue en France après l'adoption de la constitution de 1958 qui institue la Cinquième République et la seule qui ne se soit pas déroulée au suffrage universel direct.
Elle s'est tenue le 21 décembre 1958. Conformément au texte initial de la constitution, le président fut élu par un collège électoral d'environ 80 000 grands électeurs composé des parlementaires, des conseillers généraux et de représentants des conseils municipaux. Elle vit l'élection au premier tour de Charles de Gaulle au poste de président de la République. »

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La Guerre d’Algérie est une sale guerre !

Elle est gravée en lettres de feu dans la mémoire collective des français.

La honte et le déni ont été les premières échappatoires du peuple français  pour ne pas reconnaître leurs responsabilités dans les horreurs commises.

Responsabilité active et passive des massacres, tortures, enlèvements, attentats, charniers. Longtemps, l’omerta a été opérante, il fallait cacher à tous prix les atrocités que l’on a appelé pudiquement les « événements d’Algérie ».

Le gouvernement français de l’époque a longtemps appelé cette guerre « une action de maintien de l’ordre », alors qu’il a mobilisé le contingent et les appelés. 

Drôle de guerre, qui reste sale jusqu’au bout. La Guerre d’Algérie est le terrain d’expérimentation de la guerre moderne que nous connaissons aujourd’hui.

Nous avons connu la guerre urbaine avec les attentats, les bombes dans les bus et sur les terrasses des cafés (comme en Israël et à Paris).

Nous avons connu les rafles et les disparitions (comme en Argentine, au Chili et au Mexique).

Nous avons connu l’épuration ethnique, les exécutions sommaires et les charniers (comme en ex-Yougoslavie, Serbie, Croatie, Bosnie Herzégovine…).

« Quarante ans après la fin de la guerre d'Algérie, le sol de ce malheureux pays livre encore des charniers. Celui de Khenchela, avec ses 1 000 ou 1 200 cadavres, est le plus important mais ni le seul ni le dernier. Les polémiques relancées par ces macabres découvertes ne font pas mieux connaître le lourd bilan de cette guerre. Les estimations les plus diverses continuent de s'affronter : elles varient du simple au décuple de 143 000 à 1 500 000 sur le nombre des victimes algériennes. Dans une question aussi grave, une telle incertitude est inadmissible. A défaut d'établir l'exacte vérité, [...] »

« Le massacre du 5 juillet 1962, ou massacre d'Oran, se déroule à Oran, ville d’Algérie, le 5 juillet 1962, trois mois et demi après le cessez-le-feu de la guerre d'Algérie, deux jours après la reconnaissance officielle de l’indépendance, quelques heures avant sa proclamation.

Il est le fait d’éléments armés algériens (ALN, ATO1 et civils) à l’encontre de civils européens (700 morts et disparus) et musulmans (bilan inconnu). Les forces armées françaises attendent plusieurs heures avant de s’interposer. Au contraire du massacre du 17 octobre 1961, la France n'a jamais voulu reconnaître sa responsabilité, alors que c'est, sur un temps très court, le plus grand massacre de la guerre d'Algérie. Sa non reconnaissance continue à entretenir de l'amertume chez beaucoup de pieds noirs. »

Combien de morts ?

« 30 000 Français ; 300 000 Algériens : c'est là aujourd'hui l'estimation la plus vraisemblable des victimes de la guerre d'Algérie. Encore faut-il s'entendre sur la part à attribuer à chacun des deux camps dans ce triste bilan. » avril 2002.
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Aujourd’hui, 19 mars 2016, existe toujours une guéguerre de communiqués et de polémiques autour de la Guerre d’Algérie, preuve s’il en est que les français ont toujours du mal à regarder leur histoire dans les yeux !

La guerre, quelle qu’elle soit est toujours une sale guerre !
Aujourd’hui, je ne suis pas spécialement fier d’être français !


Amnésiques de leurs histoires, les peuples d’Europe sont manipulés par leurs dirigeants. Ils recommencent à construire des murs, à s’arque- bouter sur leurs frontières, à revenir aux nationalismes, avec comme ligne politique le rejet de l’étranger…c’est comme ça que toutes les guerres commencent !

 Sources :
•« Commémorer le 19 mars pour dépasser les rancœurs de la guerre d’Algérie » Par Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’Etat chargé des anciens combattants Le Monde | 18.03.2016 à 15h33
 • Mis à jour le 18.03.2016 à 16h04
http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/03/18/jean-marc-todeschini-commemorer-le-19-mars-pour-depasser-les-rancoeurs-de-la-guerre-d-algerie_4885853_3232.html
  • https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lection_pr%C3%A9sidentielle_fran%C3%A7aise_de_1958
• http://www.histoire.presse.fr/collections/la-guerre-d-algerie/combien-de-morts-07-04-2002-10378

• https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_du_5_juillet_1962


vendredi 11 mars 2016

« La spéculation financière détruit l’art comme elle détruit les sols »

7 mars 2016 / Entretien avec Nicole Esterolle

L’art contemporain promu par le ministère de la Culture et le monde des marchands serait un art hors sol, à bien des égards comparable aux terres de l’agriculture productiviste : dévitalisé et aseptisé. Heureusement, explique la critique d’art Nicole Esterolle, prospère une « flore artistique » riche et variée, indifférente aux enjeux de pouvoir.


Reporterre – En quoi l’art est-il dans une situation comparable à celle de la nature ou de l’environnement ?
Nicole Esterolle – L’art dit contemporain est un art hors-sol, artificiellement engraissé, contre nature, vidé de toute substance vraiment vivante et artistique, comme la production agricole industrielle que l’on pourrait appeler « contemporaine ». Car, au nom d’un même modernisme ou internationalisme, il s’y commet les mêmes ravages sur les cultures et sur les sols que sur la création artistique et le terreau social et humain qui la nourrit. Les deux subissent une même logique mondialisante, donc aplatissante, aseptisante, dévitalisante, déterritorialisante et déshumanisante.


En quoi l’art contemporain doit-il intéresser les écologistes ? 
Ce qui se passe dans le champ artistique devrait attirer l’attention des écologistes et faire partie de leurs sujets de réflexion, d’étude, d’analyse et d’action, car il y a de nombreuses homologies. À l’économie virtuelle des bulles financières, destructrices de l’économie réelle, correspond très exactement le Financial Art des bulles artistiques, destructeur de l’art vivant.
La puissance détergente du discours terrorisant des grands rhétoriciens du « rien » artistique, subventionné et mondialisé, ce discours globalement négatif, creux, abscons, morbide et terriblement anxiogène de l’art dit contemporain, possède la même redoutable efficacité herbicide, pesticide et liberticide que les substances chimiques nocives utilisées dans l’agriculture. Ce discours détruit le contenu sensible et poétique, considéré comme superflu, et veut empêcher toute floraison en dehors de celles obscènes et formatées aux normes du contemporain international hors-sol qu’il promeut.

« Chimère », de Lilan Bourgeat, lors de la Biennale d’art contemporain d’Anglet 
(Pyrénées-Atlantique).

Je constate un déni de réalité, une sorte d’omerta sur le sujet de la part de tous les partis politiques, y compris les écologistes. J’ai toujours pensé qu’un jour ou l’autre cette omerta serait levée et que l’on pourrait alors en étudier les raisons profondes, et je souhaite que cet entretien puisse contribuer à la levée du tabou. Il faut déverrouiller l’information sur les souffrances de l’art en ce pays.

Pourrait-on parler d’art bio ?
L’art, pour être vraiment art, est forcément bio, c’est à-dire libre, naturel, ancré dans la vie et dans un terroir, sans trace d’idéologie polluante, sans adjuvant rhétorique propulseur de goût, sans message parasite extérieur à lui. Il prend alors sa valeur intemporelle, universelle et donc patrimoniale.
L’art, pour être vraiment art, ne peut être le résultat d’une « culture » forcée par la subvention ou par la loi du marché ni d’un gavage de cerveau avec des concepts indigestes… puisqu’il est le contraire de cela. Oui, l’art, pour être vraiment art, est nécessairement bio, c’est-à-dire durable, partageable, respectueux de l’environnement humain, non empoisonné par la cupidité et l’attrait du pouvoir.

Qu’appelez-vous des œuvres « naturelles », ou flore naturelle, dans le domaine de l’art ?
J’essaie, sinon de l’appeler, en tous cas de la désigner en la montrant le plus possible dans mes chroniques et sur mon blog. J’ai constitué une collection d’un millier d’œuvres environ, cueillies au cours de mes promenades sur l’internet. C’est une flore artistique étonnamment riche et variée, qui pousse librement, sans subventions, en toute indépendance des critères du ministère de la Culture et du marché spéculatif, critères qui sont à peu près les mêmes pour l’un et l’autre, et qui ne sont en rien des critères d’ordre esthétique. L’éthique, n’en parlons pas ici…
Cette flore représente 95 % de la création artistique actuelle. Face aux 5 % formatés et conformes aux exigences du système « bureaucratico-financier » dominant, 95 % des artistes aujourd’hui sont exclus de l’art dit contemporain, car ce système « totalitaire », ne conçoit d’autre art que celui, pollué et toxique, excrété et négocié par son appareil. Bien entendu, ce système ignore, occulte et disqualifie autant qu’il le peut cette fabuleuse floraison sauvage qui lui échappe, et qu’il ne voit pas, ne comprend pas, n’aime pas, ne reconnaît pas.

"Tree " (arbre), installation (ici dégonflée) de Paul McCarthy place Vendôme, à l’automne 2014. 
Sa ressemblance – assumée par McCarthy – avec un « plug » anal avait agacé et causé son 
« dégonflage » par des inconnus.

Ce qui est plutôt rassurant, c’est qu’au bout de quarante ans bientôt d’une politique forcenée (et coûteuse pour le contribuable) de « dés-artification » par vidage du contenu au profit de l’enrobage discursif, par éradication du sensible et de la poésie du champ de l’art, le ministère et le marché spéculatif ne sont absolument pas parvenus à leurs conjointes fins.
Certes les artistes sont isolés et paupérisés ; certes les galeries prospectives, c’est-à dire découvreuses de nouveaux artistes, sont en difficulté ; certes de monstrueuses plantes artificielles obstruent le paysage, certes le public est désemparé, mais jamais la création authentique n’a été aussi abondante, foisonnante, vivante, d’une qualité et d’une diversité étonnante, et jamais l’accès à cette création n’a été, grâce à l’internet, aussi facile. Tout comme il reste, Dieu soit loué, la même abondance, diversité et qualité, dans les productions agricoles et alimentaires de terroir. 

Comment pourriez-vous définir ou décrire les œuvres de l’art officiel ?
Cet art officiel dit contemporain est un art de système, totalement démontable, sans nécessité intérieure, sans accroche sensible, sans mystère ni poésie, sans contenu. Il ne peut être ni viable, ni durable, ni partageable, ni transmissible aux générations futures. Ce produit de la spéculation, intellectuelle ou conceptuelle, et financière, détruit l’art comme l’économie virtuelle détruit l’économie réelle et comme la spéculation sur les céréales et la viande détruit les sols et empoisonne les agriculteurs. C’est un art de la disparition du contenu sensible, charnel et vivant (comme le sol de l’agriculture contemporaine se vide de ses organismes vivants) au profit du contenant le plus spectaculaire et provocateur possible ; au profit du discours d’enrobage et d’endoctrinement à la malbouffe artistique, au profit du discours du « rien à dire mais le faire savoir », au profit d’un bourrage médiatique destiné à combler son absence d’objet et sa vacuité ontologique. Bref, au profit de ce verbe qui, comme chacun sait, fabrique de l’argent et du pouvoir en soi et pour soi et en vit.
C’est donc un art de la communication à vide, de la posture, de la frime, du bidon sonore, et de l’imposture, du n’importe quoi fabriqué et imposé par des gens qui ne comprennent pas l’art, qui ne l’aiment pas et sont qualifiés, payés et fonctionnarisés pour ça, et pour en dégoûter un maximum de citoyens, comme on dégoûte les gens de la bonne nourriture moins rentable que la malbouffe.

« Trappe claire » et « Trappe obscure », d’Élodie Seguin, lors de l’exposition Fertile Land, à la fondation d’entreprise Ricard.

C’est un art destiné à générer l’ébahissement des foules et l’incompréhension culpabilisante devant la sophistication et l’inextricabilité langagière qui l’enrobe et qui fonctionne comme une logorrhée hypnotique et incantatoire. C’est un instrument très puissant d’exercice pervers du pouvoir, par sa capacité à la crétinisation, à la radicalisation sectaire de ses agents, au décervelage ubuesque des populations !
C’est un outil d’aliénation, d’inféodation des médias et de la critique d’art à la finance internationale ; un outil d’asservissement du bon peuple, par le caractère terrifiant des prêches de ses ayatollahs, par ses provocations, son non-sens, son cynisme, ses transgressions spectaculaires et par l’énormité étourdissante du prix des œuvres du « Show-Art-Business ».

Pourquoi l’État français encourage-t-il cet art de la frime, de la vacuité, de la destruction du sens ? Qui en sont les agents, pourquoi acceptent-ils ?
L’État est d’abord un appareil, avec une logique d’appareil, qui détourne les bonnes intentions pour mettre en place des structures. La machine diabolique échappe à ses concepteurs et devient incontrôlable. Il faudrait là aussi rétablir des circuits courts et de proximité. Il faudrait que le politique reprenne les rênes de cette usine à gaz bureaucratique complètement dérégulée, de ce bulldozer sans queue ni tête qui écrase et dévaste la flore naturelle. Il faudrait bien évidemment lui couper son alimentation en carburant, c’est-à-dire sa perfusion d’argent public. Ce serait le plus simple et le plus efficace, mais ce serait aller contre des lobbies et puissants réseaux d’intérêts devenus consubstantiels au système. Il serait temps, je crois, que les écologistes s’en préoccupent.

- Propos recueillis par Élisabeth Schneiter

Critique d’art, Nicole Esterolle dénonce La Bouffonnerie de l’art contemporain, titre de l’essai qu’elle a publié en mai 2015. Son blog, Le Schtroumpf émergent, alimente le terreau du doute artistique notamment envers l’art officiel et néolibéral.


Lire aussi : L’art contemporain est-il une arme de l’oligarchie ?

Source : Élisabeth Schneiter pour Reporterre
Photos :
. chapô : « Complex Pile », installation gonflable de Paul McCarthy. DR

à lire également : "L'imposture de l'art contemporain" Aude de Kerros / Eyrolles


jeudi 10 mars 2016

Maladjusted: An Interactive Play about Human Centered Care Leichner, Pierre

Pierre Leichner

contraintes économiques en cours, la restructuration administrative des systèmes de soins de santé des entreprises semblables et la dépendance singulière sur le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux pour organiser des services a donné lieu à la critique que le système de soins de santé mentale au Canada est devenu mécanisé.

Le théâtre participatif, comme Forum Theatre, est une approche qui prend en charge le changement systémique en explorant de multiples options de comportement en réponse aux questions sociales, culturelles et politiques dans ce cas, le domaine de la politique fait pour le système de santé mentale au Canada.

Dans cette présentation, la création, la performance et la politique des résultats de déréglé, un jeu Forum Theatre, est explorée pour aborder la question de savoir comment Forum Theatre peut apporter des améliorations au système de santé mentale. La pièce a été jouée 18 fois en 2013 au Théâtre Firehall à Vancouver. Il a ensuite en tournée en 2015 dans 26 collectivités en Colombie-Britannique et de l'Alberta. Plus de 4500 membres du public d'une grande diversité de cultures et professions ont généré des réactions authentiques et des réponses à la pièce, qui portait sur un certain nombre de questions. Plus de 15.000 personnes ont vu à la télévision communautaire et les webcasts mondiales. Un segment de la pièce et l'engagement du public sera joué. Cette présentation inclura un résumé des recommandations politiques qui ont été signalés dans les régions de soins de santé en 2015.

           déréglé nous a montré que nous sommes tous interconnectés; il n'y a pas "eux et nous". Nous jouons tous un rôle dans la dépendance de nos cultures à des perspectives et des comportements mécanistes et nous pouvons tous faire un changement.

Mots clés: services de soins de santé mentale, le théâtre participatif, la participation communautaire

Version anglaise :
https://creatingspace2016.wordpress.com/program/short-presentations-courtes-presentations/#SP-35
Transmis par Pierre Leichner, membre de l'ARAT

mardi 8 mars 2016

Pierre Leichner reçoit Alumni Award Association

Publié le 02 Février, 2016 | Emily Carr Stories


Sur la photo | Dave Humphrey, président ECUAA + Pierre Leichner

L'Association des anciens Carr Emily est heureuse d'annoncer 2007 diplômé Pierre Leichner comme récipiendaire de succès de leur premier prix.

Au cours des dernières années, Pierre a fait la transition d'une carrière de trente ans comme psychiatre universitaire à un artiste. Depuis 2011, il a poursuivi une pratique interdisciplinaire socialement engagé avec un accent socio-politique et l'environnement technique.

Pierre note dans son essai d'application qu'il a «une aspiration forte pour revenir à la peinture comme un moyen d'explorer le concept d'absence» - une expérience essentielle qui nous fait avancer dans nos vies. Il a l'intention de créer un nouveau corps de travail pour une exposition à la fin de cette exploration.

«Au nom de l'Association des anciens, je tiens à féliciter Pierre Leichner d'être le premier récipiendaire du Prix de l'Association des anciens. En tant qu'artiste, Pierre est intéressé à combler le fossé entre les arts et la science et a utilisé la surprise, le paradoxe et l'humour dans son travail pour engager les téléspectateurs. Il est notre plus grand plaisir de soutenir ses activités artistiques grâce à ce prix ".
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DAVE HUMPHREY, PRÉSIDENT, EMILY CARR ASSOCIATION DES ANCIENS
Lancé en mai 2015, l'Emily Carr Alumni Award Association est à la disposition des anciens élèves qui souhaitent retourner à Emily Carr, et les enfants d'Emily Carr et de l'école des diplômés d'art de Vancouver. Le candidat retenu reçoit un prix unique de 500 $.

voir la biographie de Pierre LEICHNER
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dimanche 6 mars 2016

Creating Space VI , April 15-16 2016, Montréal


Le programme du symposium complet est disponible Maintenant!
https://creatingspace2016.wordpress.com/schedule-horaire/
https://creatingspace2016.wordpress.com/keynote-speakersconferenciers-invites/#keynote-01

(Texte anglais)


Creating Space is an annual meeting exploring the evolving use of arts, humanities and social sciences (AHSS) in healthcare education. Over its first five years, Creating Space has become a key crossroads of ideas in which practitioners, artists and scholars gather to discuss how to better prepare learners to engage with the complexities of health and illness that they encounter as nascent health professionals.

As health professions become aware of the relationships binding them to the societies they serve, the importance of an academic community that embraces a more humanist view of health professions education has never been greater. Rising to this social agenda, Creating Space aims to empower our community in its quest to educate collaborative learners competent in engaging with the ambiguities of practice, responsive to shifting patient needs and conscious of responsibilities to the societies to which they belong.

The next symposium will be held in Montreal on April 15 and 16 2016 under the them Health Humanities:  Social Accountability in action.

Creating Space seeks to include the ever-growing number of artists, practitioners,  educators, and scholars from multiple disciplines whose work at the intersections of AHSS and clinical spheres inspires health professions education in Canada and abroad. Student participation from AHSS disciplines and health professions is strongly encouraged.


(Texte français)

Creating Space est un colloque annuel qui explore l’intégration des arts ainsi que des sciences humaines et sociales (AHSS) dans la formation des professionnels en santé. Au cours de ses cinq premières années, Creating Space est devenu un carrefour d’idées clés au sein duquel artistes, cliniciens et universitaires se réunissent pour partager leurs expériences dans la formation des professionnels aux complexités de la santé et de la maladie.

Une vision humaniste de la formation des professionnels de santé suscite plus que jamais l’intérêt de la communauté des sciences de la santé. Pour illustrer cet intérêt, Creating Space invite ses acteurs à s’engager dans la formation de professionnels compétents et conscients de leurs responsabilités envers la société, ouverts  à la collaboration et au dialogue social et prêts à répondre adéquatement aux ambiguïtés de la pratique et à l’évolution des besoins des patients.

Le prochain colloque aura lieu à Montréal les 15-16 avril 2016 sous le thème L’humanisme en santé: un engagement social.

Creating Space propose des échanges interdisciplinaires entre les nombreux artistes, cliniciens, éducateurs et chercheurs qui inspirent et influencent la formation des professionnels de la santé au Canada et à l’étranger. La participation des étudiants est vivement encouragée.

Transmis par Pierre Leichner, membre de l'ARAT.
https://creatingspace2016.wordpress.com/

mercredi 2 mars 2016

L'Armée d'Afrique, un devoir de mémoire ! (Episode 2)

Ces millions d'hommes qui ont donné leur vie et leur sang pour l'amère patrie, restent des anonymes pour la majorité des Français. Ces hommes n'avaient jamais foulé le sol de France, et pourtant ils n'ont pas hésité à se battre comme des lions indomptables d’Afrique pour elle.

Dimanche 28 février, en visionnant une émission sur France 5 à 17h35 "Apocalypse, la Seconde Guerre mondiale",  j'ai vu les visages de ces hommes, ils souriaient et pourtant ils savaient qu'ils allaient mourir !

Lors du débarquement en 1942 des Américains à Casablanca (Maroc) et des Anglais à Oran et Alger (Algérie), ils sont reçus par une opposition des troupes françaises du Régime de Vichy, allié des Allemands nazis et des Italiens fascistes.


Après la capitulation des troupes françaises du Régime de Vichy, le général Darlan, collaborateur et fer de lance du fascisme français, retourne sa veste et rejoint les alliés. Il sera assassiné quelques semaines plus tard par un résistant.

Le Roi du Maroc exhorte ses troupes à s'engager au côté de l'Armée Française d'Afrique et des Alliés.
Le Régime de Vichy quant à lui remet la Tunisie aux Allemands nazis et aux Italiens fascistes.

Cette nouvelle Armée Française d'Afrique, alliée avec les Américains et les Anglais, envahie la Tunisie et la libère ; faisant prisonnier l'Africa Corps de Rommel !
Le Maréchal Rommel s'enfuit en avion pour mettre en place le Mur de l'Atlantique, mais c'est une autre histoire...

Les tirailleurs algériens :


Les pieds noirs :



Les tabors marocains :


Les goums marocains :


Les tirailleurs sénégalais :


Les zouaves :


Les tirailleurs malgaches :


L’indo, la coloniale et tant d’autres morts pour la France :


Ce n’est qu’en  2001, que les anciens combattants d’Afrique du Nord ont obtenu une pension égale à celle des anciens combattants Français de la métropole !


Je suis issu de ces peuples et je ne vous oublie pas. Pour moi, c'est un devoir de mémoire!

Jean-Louis Aguilar-Anton / Art’Blogueur
Réfugiés de tous les pays, unissez-vous !