samedi 12 novembre 2016

L’addiction aux réseaux sociaux résumée dans une vidéo

http://www.mon-psychotherapeute.com/laddiction-aux-reseaux-sociaux-resumee-dans-une-video/

Une petite vidéo humoristique publiée sur YouTube par Maître Chat et s’inspirant d’une récente étude américaine fait sensation depuis quelques semaines. Le but étant de résumer simplement l’ampleur du phénomène des réseaux sociaux ainsi que les conséquences observées.
En moins de deux minutes, cette vidéo interpelle par les chiffres, mais également par la similitude entre l’addiction aux réseaux sociaux et celle à la drogue ou aux cigarettes. On y apprend que pour 48 % des 18/34 ans, le premier geste au réveil est de se connecter à Facebook !

Et dans la journée, l’utilisateur s’y connecte en moyenne 14 fois et passe environ 1 h 45 sur les réseaux sociaux (Skype, Twitter, Instagram…). Des consultations, qui sont la plupart du temps rapides et répétées, puisqu’en moyenne un utilisateur consulte son smartphone toutes les 10 minutes pour y rester 30 secondes. « Ces petits shoots de réseaux sociaux », rappel à la consommation de drogue, renforcent des habitudes déjà présentes et créées par les smartphones.

La cause de cette addiction est expliquée, selon la vidéo, par le fait que cette activité est avant tout sociale et interactive. Les messages, les « Likes »… flattent notre réputation, ils provoqueraient une réaction positive, stimulant le système de récompense dans notre cerveau, système qui correspond également à celui de la dépendance.

Les habitudes et les automatismes sont également mis en cause, la faute en revenant à une facilité d’accès d’après la vidéo : « Comme avec la cigarette, les réseaux sociaux sont maintenant accessibles directement depuis notre poche. » Un « sevrage » serait pourtant bénéfique, selon l’étude réalisée, puisqu’il y aurait une amélioration de la concentration et du sommeil, ainsi qu’une baisse du stress, de l’anxiété et du risque de dépression !

Les réseaux sociaux restent une activité qui doit être « consommée avec modération », si ce n’est pas le cas, cette vidéo fait réfléchir.

Vidéo sur YouTube : Réseaux sociaux, tous accros?
https://www.youtube.com/watch?v=LbXyq0VWvGM


vendredi 11 novembre 2016

CHANSON DU SUICIDÉ



(Peinture de Dino Castelbou : Délire, ou Orphée séparé d'Eurydice dans les enfers)


Quand finiras-tu existence
Mourir est mon soulagement
Mes aveux sont sans importance
Je me suis trompé chers moments
Quand vous étiez joies intenses
Quand finiras-tu existence

J'ai aimé en qui je croyais
J'ai aimé d'un cœur trop timide
L'amour aux ailes déployées
Est parti de mes yeux humides
Pour aller en toi se noyer
J'ai aimé en qui je croyais

Sans destin autre qu'être esclave
Qu'être seul j'ai besoin de toi
Les gens qui me croisent ne savent
Ma prison où je vis sans choix
Ma peine est chemin que je pave
Sans destin autre qu'être esclave

Combien de fois j'ai attendu
Une éclaircie dans mes tempêtes
Mes désirs se sont tous perdus
Les échecs si froids se répètent
Ma raison est malentendu
Combien de fois j'ai attendu

L'espoir m'a trahi sans périr
Mon mal a saveur d'un bon fruit
Qui me fait toujours plus souffrir
Je m'en irai sans un seul bruit
Moqué du ciel dans son grand rire
L'espoir m'a trahi sans périr

Ma vie dans le noir prend la fuite
Pour toi mes passions sont reniées
Le jour au quotidien m'évite
Je chéris la mémoire oubliée
De l'impossible qui m'habite
Ma vie dans le noir prend la fuite

 Poèmes de Dino Castelbou : http://dinocastelbou.centerblog.net/1531-chanson-du-suicide

jeudi 11 août 2016

Rencontre avec Beatrijs PEETERS

Béa et Jean-Louis à la grange du Cindé (Ariège)

Nous nous sommes rencontrés le 20 juin 1998 à Béziers, le jour de la Fête de la Musique, et nous ne nous sommes plus quittés !

La grange du Cindé à Serre de Nougué !

Paysage depuis la terrasse de la grange du Cindé


Depuis 18 ans, nous tricotons notre amour, notre affection, notre tendresse et notre amitié. Une maille à l'endroit, une maille à l'envers, parfois nous avons maille à partir puis il n'y a maille qui maille. travail de "rémailleur" au quotidien (1).

Bee, mon abeille !

(1) de l'importance du tricot en tant qu'objet transitionnel !

lundi 8 août 2016

Le Petit Jésus de Prague


Si vous visitez l'église romane de Vic d'Oust, vous trouverez un culte entre croyance et légende !

"Le Petit Jésus de Prague"  serait originaire d'un culte né à Prague au XVIe siècle. Les femmes en manque d'enfant habillaient l'enfant Jésus lorsque leur vœu était exaucé.
Celui-ci a été offert par Madame de Méritens.

Sources : Fondation Vic en Couserans

Jean-Louis Aguilar-Anton / Art'Blogueur

mardi 19 juillet 2016

Will we ever learn? An Artist residency at the Hungarian Multicultural Center Pierre Leichner


I Just finished a 3 weeks art residency in Budapest. We lived and worked in Buda, the older section of Budapest, also the hilliest, which was welcome as it, was cooler and quieter then Pest the touristic and commercial center of the city. Our hostess and artist Beata Szechy was very welcoming and took us and the other artist Pamela Paulsrud to several openings and even to visit Lake Balaton on a weekend. As expected we ate well and drank pálinka daily. And it is true fresh Hungarian paprika is superior. Our flat was spacious and we shared several enjoyable meals in the evenings. Also great was the newly constructed pool and fitness gym near by where we took classes and swam most days in the morning. Making art was more of a challenge for mixed media artists as there was little equipment except for paints and space. So Pamela and I had to spend our first few days finding books and getting basic equipment to work with. Early on I had decided to focus on the territorial protectionism that was gripping Europe in response to the migrants from North Africa and also the promise of building border walls by the Republicans in the United States. Hungary was one of the first to take a hard line and build up their border with barbed wire. On the way here on the plane I read an article that much of this wire was made by prisoners in Hungarian jails and that some of it was also sold to other countries. I can understand Hungarian protectionism as they are a country that has suffered repeated occupations and atrocities in the last hundred years but the nature of migration has changed. The old conventions that were established for refugees following wars no longer work easily in a world where people migrate to escape poverty as well as political oppression.  My parents having been refugees with me as an infant and later immigrants I have little sympathy for those who forget that North and South American nations were born from occupation that we would call today illegal invasion and the suppression and genocide of the indigenous populations. Also much of European and North American economies have survived by   organized immigration and willful blindness to cheap illegal labor migrants. Having said this I also recognize that the process should be controlled, out of fairness to the migrants as well as the hosts. Will we learn …in time…that the earth does not belong to us- anywhere! -but that we belong to the earth?
So I bought a roll of barbed wire a bag of plaster, a used world atlas and several used travel guidebooks of European countries, and meters of ribbons in the color of those countries flags. With these materials I made 3 works.
Europe 2016 is composed of 9 European countries travel guidebooks transpierced and bound in barbed wire. Colorful ribbons matching their flag colors hang from the wire.


 For  Ket ocean kozott (between two oceans in Hungarian) I built an wall like enclosure for the travel guide book  of the United States in which I carved out the Grand Canyon – the iconic great divide shaped by time and  nature.




Lastly out of the pages of the world atlas I recreated a globe as it might look in 2216. I shrunk our land mass and covered it mostly with ocean. The globe is wrapped in barbed wire and ribbons hang from it arranged in a haphazard manner. 


How many forts will have to be built and found in ruins until we accept their futility?
Our host is arranging for the pieces to be in an upcoming exhibition in August.
 
Sources : Pierre LEICHNER

Pierre Leichner est un artiste engagé à vouloir changer notre regard sur le monde. 
Thanks for Pierre

dimanche 17 juillet 2016

Vernissage à la Galerie Sophie JULIEN

Expo d'été ce mardi 12 juillet 2016.

Sophie Julien : la force tranquille !


Michel Jacucha (à droite)

J'ai fait la connaissance de Michel Jacucha sculpteur-fondeur. Il coule le bronze à Maraussan, c'est un ermite d'atelier, il sort peu , fuit les mondanités. 
J'ai interrogé méthodiquement les artistes présents en leur posant une seule question : 
"Que pouvez-vous me dire de votre art ?"
Michel Jacucha évoque son bestiaire, il travaille sur l’émergence de l'homme et de sa symbolique. C'est avant tout un travail de l'intime, un travail qui se fait dans le secret de son atelier, et qui l'amène à une construction de soi !


Dans les méandres de notre imaginaire, ce bestiaire fabuleux ne vient-il pas hanté notre inconscient collectif ?


Jean-Louis Gourreau est un homme qui a du nez !
Il produit un travail de longue haleine avec comme préoccupation première, la création.
Il a commencé par travailler les volumes, les corps pour arriver à une épure esthétique : le nez !


Jean-Louis Gourreau


Descriptif : « c'est un roc ! ... c'est un pic... c'est un cap !
Que dis-je, c'est un cap ? ... c'est une péninsule ! » (1)

Et Claude Abad qui passait par là...

Jean Frontera et son extraordinaire rapport à la matière et à la nature.

L'Art et la matière (tableau de droite)

"Du dessin à la sculpture, de la décoration à la photographie, cet esprit curieux et constamment en éveil, couche désormais sur la toile les matières et les couleurs que la Terre Mère lui confie au cours de ses périples.

Jean Frontera nous livre son désir acharné de partager l'univers et sa beauté et ne trouve satisfaction que dans la réalisation de sa peinture."

Olivier Keuchel dit Lekeuch

Ziane Forest présente son concept du bijou mural, ethnique, art déco et surdimensionné !

Marc Souque est passé progressivement aux grands formats !

Il caractérise son art par la spontanéité et une extrême rapidité d'exécution.
Il cite Nicolas de Staël : De sa méthode comme de son inspiration, il écrit qu'en art tout se joue entre « la fulgurance de l'autorité et la fulgurance de l'hésitation ».

Le Cabinet de curiosités de la Galerie Sophie Julien !

(1)Cyrano de Bergerac : La tirade des nez (acte 1, scène 4)


Je remercie Sophie Julien pour son accueil et sa gentillesse.
Jean-Louis Aguilar-Anton / Art'Blogueur

lundi 11 juillet 2016

FAN-ZONE : On est en finale !

Savez-vous se qui rend agressif les supporters ?


Savez-vous pourquoi les supporters ne sont pas de grands sportifs ?


Savez-vous pourquoi les supporters ne suivent pas les recommandations de la Faculté de Médecine ?

Cuba Libre, por fin !

Scénographie et photographie : Jean-Louis Aguilar-Anton

dimanche 10 juillet 2016

Rencontre avec Leonardo Perez Laborde

Leonardo Perez Laborde

LPL est né en Uruguay, il vit en Espagne depuis 14 ans. Il arrive avec femme et enfants à Valence pour se construire une nouvelle vie. 
Il faut savoir que les liens entre l'Espagne et l'Amérique du Sud sont restés très forts, c'est l'univers hispano-américain qui n'a rien à envier à notre espace francophone !


Après son divorce, il décide de s'installer à Altea.
Il se décrit comme un artiste bohème responsable. "La liberté est une grande responsabilité, qu'il ne faut pas prendre à la légère !" me dit-il. Il travaille quand il en a envie, ne se plaint pas et décide de son sort. Il est investi dans des projets avec l'ONG Emmaüs.


Il est licencié en art de l'Université de Montévideo.

El gallo

LPL est un grand dessinateur, il est capable d'aborder tous les styles, peinture figurative, abstraite, naïve, techniques mixtes...Il m'explique que la maîtrise du trait ouvre à la liberté de création, mais que cette liberté implique beaucoup d'exigence et de rigueur.

El pajaro

Cruz y ficion !

El pez

"El arte es un juego !" me dit-il. nous nous rejoignons avec l'évocation du play de Winnicott. L'art est un jeu, il nous faut désacraliser l'art pour en comprendre sa portée. Déjà Picasso nous disait qu'il faut oublier tout ce que nous avons appris pour retrouver notre regard d'enfant !

Silence, on tourne !

Nous rentrons plus en avant dans le monde de Leonardo, et l'on pourrait se poser la question suivante : "LPL est-il un artiste de l'Art Brut ?" Que nenni Jean Dubuffet, Leonardo est avant tout Leonardo !


"El artista, no es una clase especial de hombre.
Si no que cada hombre es una clase especial de artista !'

Ce qui peut se traduire par : "L'artiste, n'est pas un homme particulier.
                                               Mais chaque homme est un artiste particulier !

Ce qui en bouche un coin aux art-brutistes de tout poil, car l'art est avant psychopathologique !
Ni Brut, ni Cru, ni Doux, l'art doit être désacralisé, déboulonné de son piédestal, il n'est qu'un médiateur permettant l'expression non-verbale de soi !
Ce qui importe avant toute chose, c'est la pulsion créatrice qui nous fait exister et rester vivant, elle permet la survie du sujet.


LPL est un artiste engagé, nous ne pouvions pas éviter de parler de l'anarchisme, s'eut été un crime de lèse-majesté en Espagne ! L'expérience de Marinela en Andalousie, village autonome et autogestionnaire. De Podemos qui gouverne la Communauté de Valence, les villes de Barcelone et de Madrid, du pouvoir et de ce que les hommes en font !


Tous ces discours donnent soif, et nous sommes descendus au port pour nous attabler dans un restaurant et trinquer à la vie et à l'amitié. Une peinte de bière fraîche à la santé des apatrides et des étrangers qui sillonnent le monde, sans drapeaux, sans dogmes...

J'ai invité Leonardo à déguster un "Arroz caldos con bogavante !"

Viva la Pepa ! Leonardo !

Reportage photographique : Juan-Luis Aguilar-Anton
à bientôt pour de nouvelles rencontres ! 

samedi 9 juillet 2016

Portraits -Vernissage à la Galerie Le Passage

La galerie Le Passage vous invite à un tête à tête photographique .
Au cours du vernissage de « l'exposition portraits » le vendredi 8 juillet à partir de 18h30 dans un studio aménagé pour l'occasion , venez vous faire tirer le portrait comme une star, dans l'ambiance et le style des studios Harcourt ! ... Avec votre plus beau sourire !!!  Photographe Alexandre Cousin.

J'ai pris la balle au bond, et me voilà à Bassan (Hérault), une bourgade près de Béziers avec mon appareil photo pour faire le Portrait des artistes de l'ACA (1).
Les portraits sont réalisés en mouvements sans faire poser le modèle.


L’inénarrable Gérard Sendra !

L’insaisissable Kitoo !

Patrick Souverain, photographe

Elodie Manzanares, photographe.

Mijo, aquarelliste.

Christine Mounié (2) dans le rôle du photographe photographié !

Kitoo évanescente !

Le joli sourire d'une spectatrice !

Mon ami, le peintre CREO.

Photographies : Jean-Louis Aguilar-Anton

(1) Artistes Complément'Air
(2) Christine Mounié / Présidente de l'ACA