samedi 30 mai 2020

STAFFME : Quand le "progrès"​ réduit les plus faibles à une forme d'esclavage moderne!


Par Elvire Daudigny del Fondo
Dirigeante d'un cabinet de recrutement et d'un organisme formation / Métiers du document et des RH.

Mon fils me contacte hier, il vient de s'inscrire sur une plateforme collaborative "Staffme". Il s'agit d'un site mettant en relation des entreprises avec des jeunes "qualifiés et compétents" à la recherche d'un "job".

Si l'idée est intéressante, je suis étonnée d'en comprendre la forme. En creusant.... je découvre qu'il s'agit encore une offre d'uberisation du marché du travail : les jeunes sont auto-entrepreneurs, les entreprise paient une facture!

A quel prix? 16,5€/heure pour l'entreprise à qui on promet la mise en relation avec des jeunes "qualifiés". En margeant de 20%... il reste 13,2€/heure brut!! soit 10,29€ net. Transport, panier aux frais du "Staffé". Pas de chômage, pas de mutuelle, de prévoyance... Aucune protection en cas d'accident de travail...

Sachant que le Smic coûte 10,15€/heure + 13% de charges. (Si la convention de l'employeur impose un 13ème mois... c est plus cher..)!

L'entreprise fait le choix du prix et se dégage de ses responsabilités d'employeur. Il devient "client", consommateur d'une ressource humaine.

Il a été proposé à mon fils une mission à 1 heure de la maison Pour 13,2€/heure soit 10,29€ net ... pour vendre des masques et des visières. N'est-ce pas cynique? Vendre des protections sans être protégé. Ni indemnité transport, ni couverture sociale!

Nombre de témoignages rapportent des délais de paiement très longs pour les jeunes, le pompon!

Cette crise sanitaire met en lumière les aberrations d'un monde que nous avons construit qui facture notre société. Le site promet à ces jeunes l'eldorado de la liberté. Il vante un statut qui leur permet... (source du site):

- D’être flexible (tu es ton/ta propre patron/ne), 😎

- D’être libre (tu peux travailler dans n’importe quel domaine) 🌠

- De recevoir toujours tes aides à côté (bourse, allocations chômage…) 💸

- De le cumuler avec un contrat en CDI, CDD, apprentissage, stage…. 🚀

En plus, il est gratuit, rapide et simple à créer (15 à 20 minutes) 😃

Travailler plus pour gagner moins sans filets!

Je suis sidérée que voir que cette structure existe depuis 2016, ils ont lévé 3M d'euros et osent annoncer qu'ils proposent du "travail temporaire". Pour avoir travaillé dans l’intérim, je m'inscris en faux devant cette revendication. Le Travail Temporaire couvre les salariés; il n'existe pas de différence de régime entre le collaborateur de l'entreprise et l'intérimaire . Le cadre est précis, protecteur.

Cette forme d'emploi ne porte pas son nom; il s'agit juste d'une forme moderne d'esclavage.

Je tremble à l'idée que ce "post covid" ne plonge les employeurs dans un réflexe de recours à ce type d'organisme au nom de la crise. Si je suis la première à revendiquer la nécessaire évolution du cadre du travail, à regretter le manque de flexibilité que le législateur propose aujourd'hui, je refuse en bloc un modèle d'économie sociale qui ferait de nous les architectes d'un bond en arrière où les plus faibles grossiront les rangs des soupes populaires.

Sources :
https://www.linkedin.com/pulse/staffme-quand-le-progr%25C3%25A8s-r%25C3%25A9duit-les-plus-faibles-%25C3%25A0-elvire/?trackingId=vDnzMJnLIf9am6Bp%2FMx18g%3D



mercredi 20 mai 2020

Princesita de Kaulille


De un rubio 
que los trigos no pueden admitirlo !
En los bosques de pinos rojos
tu eras la hada amada
de la poblacion.
Tu risa es un encanto
y el aire, claro y sereno
nos aliviaba de nuestros fracasos.
Tu sufristes en la aguas
y tu padre te salvo !
Pronto empeso el viaje 
de tu vida
y volando por el mundo
tu lo descrubistes
Gloria !
Prosit !

Lehaïm ! - A la vie !

Jean-louis Aguilar-Anton
Art'blogueur

lundi 18 mai 2020

VERS LA MAISON JAUNE par Christian Alle

VERS LA MAISON JAUNE



Fin de matinée du 20 février 1888, Vincent glisse sous la faible clarté de cette froide journée. Sur la plaine, au loin, au-dessous des nuages, des corbeaux égarés errent, affamés de lumière et de charognes. L’homme avance d’un pas chaloupé de marin qu’il n’est pas. Ses godillots mal ferrés, humides et souillés de peinture claquent sur le chemin désert et silencieux. Il avance rapidement et sa silhouette légèrement voûtée se profile devant un chiche décor d’arbres dénudés. Il est modestement vêtu d’une veste de velours noir et d’un pantalon de drap déchiré au genou. Son visage est caché par un curieux chapeau de paille hors saison. Il fume une vieille pipe en bruyère au tuyau faiblement recourbé.

Petit à petit les ruelles apparaissent, bordées de discrètes chaumières. Vincent est inquiet : Ce nouveau lieu va t-il l’inspirer ? Ses paysages seront-ils propices à la création ? « -Ah ! Vanité des vanités ! » Crache l’homme en hollandais… Surgissant de nulle part, un chien jaillit, roux, hirsute, méchant, Vincent agite son chapeau, brandit sa canne. Le roquet s’enfuit en aboyant. La vie est absurde et désobligeante observe le chemineau, les rues sont si belles pourtant et les paysages entrevus au-delà des ruelles, bien qu’enneigés aujourd’hui, promettent tant de beautés à peindre. « Pays dont j’ai tant rêvé au temps des mangeurs de pomme de terre », se dit l’artiste qui continue d’avancer.

Tandis que le soleil insiste à bouder, la rue de la Cavalerie se révèle enfin. C’est au 30, se rappelle Vincent, un hôtel-restaurant, chez Carrel. Le quartier des maisons closes d’Arles est bien triste et sur le pavé peint de neige sale personne n’attend le client. « Trop tôt ! » raisonne le peintre en actionnant le heurtoir d’une porte qui fût neuve au temps jadis. Bien vite un homme se montre, souriant. Vincent le reconnais, c’est bien son ami Christian Vilhelm Mourier-Petersen, l’artiste peintre Danois. Il est vêtu d’une blouse de bouvier bleue et d’un pantalon de velours marron, il a un mouchoir rouge noué autour de son cou et des bottines en cuir aux pieds. Il tend à Vincent une main maculée de tâches de peinture où le rouge et le jaune dominent.

« Salut Van Gogh, dit l’homme, je t’attendais. »

Oeuvre et narration : Christian Alle

Mis en ligne avec l'aimable autorisation de l'auteur

vendredi 15 mai 2020

Vague est la seconde par Chantal RAJIC


On nous parle de crête
c'est le temps des crétins.
On marche sur la crête
aveugle sans son chien.

On connaissait la nouvelle vague,
on nous prédit une seconde vague,
sans aucun vague à l'âme
qui nous surprendrait comme une lame
rendant inutiles nos larmes
pour faire couler cette arme.

Esprits meurtris des tsunamis qui nous relient,
de la seconde vague n'oubliez pas les cris.

Réfugiés de la mer,
nous ne touchons plus terre.
Loin des océans
se cachent des vivants
qui fuient la pandémie
tout au long de la nuit.

Qui dispense la pandémie ?
le panda démuni
ou le dément maudit ?
vague est la seconde
où je l'écris.

Chantal RAJIC

Mis en ligne avec l'aimable autorisation de l'auteure 

mardi 12 mai 2020

Prudence fait de sa vie une oeuvre d'art !


Prudence, née en 1963 en Normandie, est une artiste peintre plasticienne, photographe et poète. Elle vit et travaille en Provence.
Artiste autodidacte, née d’une famille modeste de parents ouvriers, elle est la dernière d’une fratrie de sept enfants. De tous ces bras autour d’elle qui l’enveloppe d’amour, son monde intérieur s’éveille dès son plus jeune âge avec au milieu de tout ce tendre monde aux bras articulés et désarticulés, il y a les livres, la musique et la nature. Ses rencontres. Ses inspirations lui viennent de là. Du cosmos. De l’humain.


Son très grave accident, un certain 1er avril, comme un pied de nez à la vie, le jour de ses huit ans, bousculera autant qu’il éveillera son monde intérieur. Elle vivra ce que l’on appelle l’Etat de Mort Imminente. En suspens entre le monde invisible et celui de la matière pour ensuite réintégrer son corps. Comme un tampon à l’encre noire, elle intègre et imprimera des couleurs nouvelles et d’autres formes dans son cerveau, dans une intime articulation.


Encore jeune enfant, ce fût sa rencontre avec Christian ALLE, artiste peintre plasticien, photographe, sculpteur et poète qui vit et travaille en Normandie . Créateur et initiateur de la revue NADA-ZERO, fanzines d’art postal et de mail art, il sera pour elle sa plus grande révélation. Un éveil pour Prudence qui sera déterminant dans son accomplissement et son langage artistique. Sa seconde naissance. Un parcours initiatique qui se cimente, qui les cimente à jamais. La devise de Christian ALLE, " l’art postal est ce qui vous passe par la tête et qui arrive par la poste " un voyage sans appel pour Prudence, sans billet retour.


Une autre période sombre et longue en pleine adolescence, entre hôpital et rééducation, viendra marquer à nouveau sa vie pendant cinq années de douleurs physiques et son psychique. Pour réapprendre à marcher et puiser la force nécessaire elle choisira comme résilience l’écriture, les livres et le cœur des blouses blanches. Sa survie.


Plus tard, elle retranscrira dans son art l’instant présent et son aura. Une offrande sans contrainte. Un mouvement que l’on croit envoler. Qui s’envole et se pose, se dispose, se décompose, se recompose. Voici son art. Elle est contre tout esprit didactique et dogmatique. Le contraire est pour elle un blasphème à l’art. L’art et le Moi, ou le Moi et l’art quand l’art à ses yeux n’est que prose. L’art se pose, se montre, se présente. L’art se dilate, l’art se devine puis s’envole. L’attendu dans l’inattendu dans un lieu commun. Une rencontre. L’éphémère d’un souvenir lointain que l’on découvre à nouveau. Sans contre indication.
Ce n’est que bien plus tard, à 21 ans qu’elle arpentera pendant trois ans les couloirs de l’école des beaux-arts de Cherbourg, en cours du soir de photographie. C’est en ces lieux qu’elle joue et se jouera de et avec la lumière et les ombres. Une autre rencontre, sans rideau ni pièce de théâtre. Saisir l’insaisissable, le transgresser pour SE transgresser. L’émerger pour et s’en émerger. Rendre vivant l’espace et l’objet. Rendre vivant ce qu’on voit sans vie. Froid, morne. Rendre visible l’invisible. Redonner vie. La lumière de l’esprit. De l’âme.


Artiste tellurique, Prudence suit les lois de la nature. SA nature. Chacune de ses œuvres est pour elle une transcendance, une transgression à elle-même. Une prière à genou et à la nature qui ne lui demande rien ; ni à elle, ni à personne mais simplement l’appel d’un hommage. Sans dieu ni maître, son langage pictural et protéiforme vous emmène en voyage, l’envie d’une communion.
Prudence est une exploratrice des arts plastiques et de l’âme humaine.
Son art est parfois doux, parfois brut, parfois violent, décomposé, ludique, sensuel, sexuel, musical, parfois sauvage, esthétique, arraché ; mais inexorablement gorgé de lumière même dans ses œuvres les plus sombres, dans leurs noirs les plus profonds. Elle peint, crée comme elle aime, comme elle n’aime pas, comme elle respire, comme elle meurt, comme elle donne et reçoit, emplie d’un torrent de spontanéité, toujours en mouvement. Son art est subjectif.


C’est une artiste Libre. Une sorte d’anarchiste de l’art ; des regards empiriques sur sa conception et son approche. Prudence bouscule, interpelle. Interroge l’interrogatif qui à son tour devient l’interrogateur, l’inéluctable, l’inopiné. On la perçoit mystique, elle passe son temps à démystifier ce qui est mystifiable. Sa douance fait d’elle une artiste à fleur de peau. Elle entre dans aucun moule ou plutôt se fond dans tous les moules. L’art relève pour elle du domaine de la Liberté, rien d’autre. SA liberté ? Ressentir, observer la vie en transparence, en biais, de long en large, en travers et même en raccourci. Une louange. Une direction empirique. Une empreinte. Laisser une trace. Un abandon à soi-même pour des instants de retrouvailles. Une rencontre. Une impression de la vie pour et sur tous supports et matériaux qu’elle utilise. Un chemin. Pur, ponctuel et ponctué d’incertitude. Vif, hasardeux pour un rendez-vous commun.


Et si au hasard d’une rencontre, d’un chemin de vie, vous rencontrez Prudence, et si … et si … et si …
Et si vous lui demandez : « Prudence qui êtes-vous ? D'où venez-vous ? Ou allez-vous ? Que cherchez-vous ? Qui priez-vous ? »

Elle vous répondra alors qu’elle a accouché de la nature, comme vous. Que sa venue au monde était tout autant probable qu’improbable qu’est la vôtre et qu’elle ne va nulle part en particulier. Elle vous dira qu’elle n’est qu’un cri, comme vous. Un cri de la nature, du cosmos, de la Vie, comme vous. Elle vous dira qu’elle ne cherche rien en et de particulier dans son laboratoire intérieur. Prudence trouve. Elle se soumet par transparence à un langage de façon bien inné. Une émotion. Elle vous dira aussi que nous sommes tous des « spécialistes » en location.
Sa prière ?, un chant. Un Gospel très Jazzy.


Mis en ligne avec l'aimable autorisation de Prudence Peintre Plasticienne 

dimanche 10 mai 2020

Covid-19...en mai fais ce qu'il te plait !

Interview exclusive du Professeur Jean-Pierre RUPIN*, médecin des pauvres



"Je souhaite modestement apporter mes observations sur la crise sanitaire.
Je constate que sur le territoire où j'habite les gestes barrières ne sont pas respectés.
Port du masque minoritaire dans les rues et dans les grandes surfaces, 
faire ses courses en groupe où en famille (c'est normal les salles de spectacles sont fermées), 
boire des bières dans la rue (c'est normal me direz-vous les cafés sont fermés).
La distance de sécurité de 1 mètre n'est pas respectée, ne parlons pas de celle de 2 mètres qui est préconisée par l'OMS.

L'esprit frondeur des français que l'on a qualifié de gaulois réfractaire s'adapte mal à la discipline, au civisme, à l'engagement citoyen tout simplement. Rien à voir avec la Corée, la Chine, le Japon...
J'en veux pour preuve le fait que sur les réseaux sociaux, il y a des opposants pour le port du masque et des gants le jour du déconfinement le 11 mai.
Il y a déjà des opposants au futur vaccin du Covid-19 alors qu'il n'a pas été inventé !
Cela démontre, comment la paranoïa de masse peut bouleverser une société, et notre société est en péril.
Nous sommes face à un trilemme : SANTE, ECONOMIE, LIBERTÉS, qu'allons nous sacrifier ?
Le MEDEF, se frotte des mains, plus le volant de chômage augmente, plus les salaires se négocient à la baisse.

Que dire de la conceptualisation hétérogène de nos dirigeants !
Nous avons eu l'Ancien Monde et le Nouveau Monde, (sans oublier la Vrai Vie), aujourd'hui nous avons le Monde d'Avant et le Monde d’Après...
Ce ne sont que sornettes et billevesées des manipulateurs des masses laborieuses, pures chimères d'anticipation.
Sommes -nous dans un film de Sciences Fiction ?

Ce qui est clair, c'est que nous ne voulons plus de votre Monde, du tourisme de masse, de l'utilisation des énergies fossiles, de l'utilisation des transports à des fins uniquement commerciales et dommageables pour la planète, du travail comme esclavage moderne, du consumérisme pourvoyeur financier du capitalisme, de la consommation comme seule possibilité de plaisir...
Au 11, mais..."


Déconfinement à la française, les femmes et les enfants d'abord !


*Le Professeur Jean-Pierre RUPIN est épidémiologiste et anthropologue spécialisé dans le néandertalien. 
Art-thérapeute spécialisé dans la grotte de Lascaux (RNCP art-thérapie rupestre)
Spécialisé en sémantique de la Nov'langue !

J'avais demandé la lune...par Chantal Rajic


L'esprit de la lune


J'avais demandé la lune,
j'avais demandé des pierres,
j'ai obtenu des pierres de lune.

Derrière le rideau des paupières
le voile de la lune
dévoile ses mystères
aux âmes de la terre.

Sous des rides d'eau
brillent des lumières de pierre.
Je les contemple chacune
ce sont des pierres de lune.

Chantal

Mis en ligne avec l'aimable autorisation de l'auteure

lundi 4 mai 2020

La lyre des délires par Chantal RAJIC


Le confit ne ment pas
(cuisson à l'étouffée)

Je n'étais pourtant pas une adepte du confit de canard, 
ni des fruits confits et encore moins de la confiture 
quand soudain
le gouvernement, les scientifiques et toute la sphère médicale autorisée
 nous parlèrent finement du confinement.
Ils en parlèrent tellement, torturant notre esprit, jusqu'au point d'en être déconfit.
Notre horizon se limitait, nous réduisant à l'état de cobaye humain de laboratoire 
tournant et retournant dans notre petite roue intérieure.

Que voulait-il apprendre de nous 
par un confinement permanent,
un confinement persistant,
un confinement perturbant,
un confinement perfusant ?

Le confit ne ment pas,
il mijote, il chuchote
à petit feu dans la cocotte
une chanson évasive d'évasion
pour limiter ses émotions
effacer ses passions,
juguler la peur
avant qu'il ne meurt,
d'un cri étouffé d'horreur.

En mélangeant ses souvenirs
accompagnés des lyres du jour
se révèlent et se réveillent 
des contes très anciens :
"La pagode du pangolin malin"
"la chaumière de la chauve-souris amie"
Inspiration et intuition débordèrent en fusion
divaguant sur les vagues d'un galion
jouant sur la lyre des délires. 

Sous un ciel étoilé,
un confiné s'est évadé.

Publié avec l'aimable autorisation de Chantal RAJIC

SONNETS par Prudence Peintre Plasticienne



L'âme à sa musique si le coeur veut bien l'entendre,
Nul besoin de labeur que le *ciel au repos dénudé,
Habille d'éternel amour pour qui veut bien s'étendre,
Dévidant à sa couche sous les plis du drapé.

L'amour à tout espoir pour un regard d'Ange,
Comme naît le bourgeon sans en connaître la rose,
Comme l'aveugle éberlué aux yeux de Michel-Ange,
Des chemins affranchis et clairs osant la pose.

Prenez fleuris mes doux sonnets chantant,
Comme le spectre amoureux de la main qui se penche,
Comme les vagues sous le navire au loin dansant,
Comme les champs qui naissent de pervenches.

Les silences et les regards alors,
N'auront d'ombre que la lumière et l'or.

Surtout, prenez bien soin de vous.
Prudence Peintre Plasticienne
2002

* Dans le texte *Ciel "Esprit"

Publiés avec l'aimable autorisation de l'auteure