jeudi 19 janvier 2017

Rencontre avec Alicante in Spain, retour aux origines ! par Chantal RAJIC

Suite à mon article du 13 juin 2016 : Rencontre avec Alicante, retour aux origines !
http://blogartblogueur.blogspot.fr/2016/06/rencontre-avec-alicante-in-spain-retour.html


Chantal RAJIC, poétesse mais avant tout une personne d'une extrême sensibilité.
Chantal m'a écrit ce poème pour que je trouve l’apaisement dans mon errance de réfugié de la guerre d'Algérie.

"Toute création étant je le crois une oeuvre collective, voici mon regard sur le retour aux origines :

Qui suis-je ?
Un Alicantoran...
une mosaïque ondulatoire
qui raconte des histoires
comme un serpent de mer
ondulant sur la mer.

Entre l'Espagne et l'Algérie
et les figuiers de barbarie
mon livre se relie,
c'est l'histoire d'une vie.

Je marche sur vos traces
pour combler des espaces.
Je cherche des palmiers 
et des bougainvilliers
Je cherche des oasis
et le vol des ibis,
une voile qui se hisse.

Le sable efface
le sable retrace
malice de la silice
qui jamais ne se lasse
même au fond des abysses.

Comme une mosaïque
entre deux continents
je marche sous le vent
d'un espoir chimérique

Les traces de passage
des civilisations
rendent en hommage
une ultime fusion
comme une transfusion.

Empreintes ibériques
teintées de céramiques,
une terre d'Afrique 
au regard magnétique.

Nous sommes mosaïque
un peu caméléon
nous sommes tous uniques
vibrant à l'unisson."

Chantal RAJIC

Chantal, je te remercie de me réconcilier avec moi-même.
Dans cette quête qui est la mienne,
j'ai rencontré ta bienveillance et ton humanité.
Ce bien précieux que tu m'a transmis 
je le garde comme un joyau, 
au plus profond de mon cœur !

Jean-Louis Aguilar / Art'Blogueur

mercredi 18 janvier 2017

Bob Dylan Peint le paysage américain dans une nouvelle exposition de son oeuvre d'art

Sans fin de la route 
1, 2015-2016. Acrylique sur toile, 182,9 x 320 cm. Image courtoisie de l'artiste et Halcyon Gallery

Bob Dylan est non seulement un prix Nobel chanteur-compositeur, il est aussi un artiste. Dans le sens où il est un peintre et sculpteur. Bill Clinton possède un de ses metalworks. Une nouvelle exposition, des sentiers battus , d'art-croquis de Dylan, des peintures à l' acrylique et à l' aquarelle, ferronneries-est actuellement en spectacle à Londres Halcyon Gallery .

Le spectacle a été en production depuis les deux dernières années avec le thème du paysage américain, et ils sont des paysages qui sont tout à fait Dylan. Réparti sur trois étages et au nombre de quelques centaines de travaux, ils explorent Americana dans les grandes villes, en Amérique moyenne, sur Backroads, motels, lieux les hors des sentiers battus que les références de titre. Ce sont des endroits que la personne moyenne peut voir en marchant dans la rue, ou assis sur le bus à regarder par la fenêtre, ou voyageant du travail. Parsemé sont ses sculptures et portes faites par son noir Buffalo Ironworks studio de fer soudées. Être de Hibbing, Minnesota, Dylan dit qu'il a été le soudage de fer toute sa vie. Comme les peintures, ils comportent des fragments de ses voyages, des morceaux ramassés comme il passe à travers le pays.

Bob Dylan. Des sentiers battus.
 Galerie Halcyon. Florida Pays, 2015-2016. Acrylique sur toile, 81,3 x 121,9 cm. Image courtoisie de l'artiste et Halcyon Gallery

"Pour cette série de tableaux , l'idée était de créer des images qui ne seraient pas mal interprétés ou mal compris par moi ou quelqu'un d' autre," Dylan écrit  dans un essai  qu'il a écrit pour l'exposition, son plus vaste prose depuis  Chronicles . «Quand la Galerie Halcyon a l'idée de me faire des paysages américains pour une exposition, tout ce qu'ils avaient à faire était de le dire une fois. Et après un peu de clarification, je l' ai pris à cœur et a couru avec elle. Le thème commun de ces œuvres avoir quelque chose à voir avec la PAYSAGE américaine comment vous le voyez tout en sillonnant le pays et le voir pour ce qu'il vaut la peine. Rester hors de l'ordinaire et voyageant les routes de retour, free style né ".

Donut Shop, 2015-2016. 
Acrylique sur toile, 83,8 x 121,9 cm. Image courtoisie de l'artiste et Halcyon Gallery

Les images obtenues sont peintes avec une tendresse et de la matière-de-factness, un naturalisme Dylan appelle, tout en comparant leur style de Wassily Kandinsky et Georges Rouault. "Mon idée était de garder les choses simples, que faire face à ce qui est visible de l'extérieur." il écrit. "Ces peintures sont en place au réalisme archaïque, plus statique moment, mais frémissante en apparence. Ils contredisent le monde moderne. Cependant, c'est mon fait."  

Classic Car Show, Cleveland, Ohio, 2015-2016. 
Acrylique sur toile, 71,1 x 121,9 cm. Image courtoisie de l'artiste et Halcyon Gallery

Cette contradiction signifie que nous obtenons des scènes contemporaines, mais ceux qui évoquent une sorte d'Amérique intemporelle qui existe au-delà du moderne. Parce que le monde moderne de bâtiments d'entreprise, highrises ou «structures géantes froides» et les médias ne fait pas appel à Dylan, ne détient aucun sens pour lui. Alors, il les ignore, optant plutôt pour voir les caractéristiques classiques dans un magasin de stand de hotdog ou beignet. «Je me suis borné à sujet traditionnel matière de visualisation rien aussi peu profond ou voyantes», dit-il. "Courbes Whiplash, boutants, pointues clochers, des arcs et des vagues."

Il y a des sites abandonnés industriels, ossuaires texans, les petites fermes et des villes oubliées que Dylan a passé sur son soi-disant Never-Ending Tour, qui le voit jouer environ 100 spectacles par an. «Je ne pense pas que quiconque a voyagé à travers l'Amérique, autant que Dylan," directeur du marketing de la galerie réfléchit. "Et sur son bus de tournée, il a très bien fait partie du paysage américain lui-même pour un certain nombre d'années. Je suppose que cela nous permet d'être pris dans un voyage avec Dylan, ce qu'il voit."

Flat Top Mt. Diner, Tennessee, 2015-2016. 
Acrylique sur toile, 76,2 x 121,9 cm. Image courtoisie de l'artiste et Halcyon Gallery

Quant à sa technique, Dylan dit quand sa main ne l'œil, il utilise la méthode de la camera obscura pour l'aider à capturer certains détails. Parfois, en utilisant une caméra, d'autres fois en utilisant un écran de télévision convexe trouvée dans les vieux magasins d'ordure pour voir le monde à travers. "Dans beaucoup d'autres cas, tout ce qu'il fallait était un bord droit, une boussole et un T-Square aller au cas par cas, sans abandonner la tradition ou d'adhérer à des conventions ou des doctrines esthétiques," il note.

Theater, Downtown LA, de 2.015 à 2.016. 
Acrylique sur toile, 139,7 x 213,4 cm. Image courtoisie de l'artiste et Halcyon Gallery

Il y a des scènes de sa maison à la Nouvelle Orléans. Il y a des peintures POV de lui en regardant le pont de Manhattan à New York. Il y a des scènes de rue que Dylan a entrevus alors qu'il était assis dans sa chambre d'hôtel. Il y a une image d'une cabane barbecue appelé Woody, sans doute un clin d'œil à l'un des héros de la musique de Dylan et l'homme qu'il magpied le plus dans sa jeunesse, Woody Guthrie. Il y a Alabama montre de côté, les voies ferrées, les voitures anciennes.

Manhattan Bridge, Downtown New York, 2015-2016. 
Aquarelle sur papier, 89,2 x 121,3 cm. Image courtoisie de l'artiste et Halcyon Gallery

«Il y avait une tentative consciente de rejeter la culture de consommation ou de la culture populaire, y compris les médias, l' art commercial, des célébrités, des consommateurs ou des produits d' emballage, les panneaux d' affichage, des bandes dessinées, la publicité magazine," Dylan conclut dans son essai. " Les sentiers battus œuvres représentent un sujet différent de l'imagerie quotidienne de la culture de consommation. Il n'y a rien à suggérer ces peintures ont été inspirés par les écrits de Sigmund Freud ou qu'ils étaient basés sur des images mentales qui se produisent dans les rêves, pas de mondes fantastiques , mysticisme religieux ou ambiguë sujet. Dans chaque image le spectateur n'a pas à se demander si elle est un objet réel ou un délirant. Si le spectateur est rendu où l'image a réellement existé, il ou elle verrait la même chose. il est ce qui nous unit tous. "

Abandoned Motel, Eureka, 2015-2016. 
Aquarelle sur papier, 91,8 x 65,4 cm. Image courtoisie de l'artiste et Halcyon Gallery

Bob Dylan Le Beaten Path est maintenant jusqu'au 11 Décembre 2016 au Gallery Halcyon, Londres. Vous pouvez lire l'article complet essai de Dylan sur l'exposition ici . Visitez le site Web de Bob Dylan ici . Visitez le site Web de Halcyon Gallery ici .

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Kevin Holmes
Tags: Bob Dylan , The Beaten Path , Peintures , acrylique , ferronneries , Sculpture , Musicien , galerie halcyon

Traduit de l'américain :
http://thecreatorsproject.vice.com/blog/bob-dylan-paints-american-landscape-in-new-exhibition?utm_source=tcpfbus

dimanche 15 janvier 2017

Le mercenaire de l’Art-thérapie



Je suis le juif errant,
fuyant comme la mitterand.
Les gens du CRU me montrent du doigt
pourtant, je ne suis pas auvergnat. (1)
J’ai quand même des droits,
de ne pas passer de vie à trépas !
Je vais de ville en ville, 
cherchant la fille 
de l’Art et de la Thérapie.

Mais, je reste interdit
alors, je me repose à l’ombre du BAOBAB.
Sur la route de Bordeaux, je rencontre 
un expert en - spiritueux mais en vin-
là encore, c’est risées et quolibets :
« Voilà, le plus vieil art-thérapeute de France ! »
Si encore ça rapportait finance ?
Mais non, je suis un jeune vieux 
à pilosité, à qui mieux mieux !

Pour me la péter, 
je fais le Directeur de Recherche, 
c’est classe !
Mal m’en a pris,
le GIGN art-thérapeutique m’a pris en chasse !
Laboureur sans enfants, 
j’ai voulu planter mon soc 
à PSYCHASOC,
mais là aussi j’ai été éjecté. 
Je n’appartiens pas au sérail,
je repars avec le caravansérail.
Je continue à fuir, je ne sais où ?
Je me suis réfugié à PSYARTFORMATION, 
Eux, ils n’ont pas peur du loup !

Elle court, elle court, la maladie de la xénophobie (2)
Dans le cœur des jeunes et des vieux 
qui veulent rester entre eux.
Je ne sais où me réfugier ?
Peut-être en Syrie
mais, c’est déjà pris.
Alors, je retourne en Algérie !

Références théoriques et psychanalytiques :

Georges Brassens (1)

Elle est à toi, cette chanson,
Toi, l'Auvergnat qui, sans façon,
M'as donné quatre bouts de bois
Quand, dans ma vie, il faisait froid,
Toi qui m'as donné du feu quand
Les croquantes et les croquants,
Tous les gens bien intentionnés,
M'avaient fermé la porte au nez…
Ce n'était rien qu'un feu de bois,
Mais il m'avait chauffé le corps,
Et dans mon âme il brûle encor’
A la manièr' d'un feu de joi’.

En savoir plus sur http://www.paroles.net/georges-brassens/paroles-chanson-pour-l-auvergnat#bqCoMP8xj25eccFF.99

Michel Sardou (2)

Elle court, elle court, la maladie d'amour, 
Dans le cœur des enfants de 7 à 77 ans. 
Elle chante, elle chante, la rivière insolente 
Qui unit dans son lit 
Les cheveux blonds, les cheveux gris. 

En savoir plus sur http://www.paroles.net/michel-sardou/paroles-la-maladie-d-amour#zYeHQGEyjYH8a5PI.99

Jean-Louis AGUILAR / Citoyen du monde



DU de Xénofolie
DU Antiraciste
DU de liberté inconditionnelle
DU de citoyen du monde
DU libertaire (Bakounine, Proudhon, Stern)
DU du droit à la paresse (Paul Lafargue)
DU du Phalanstère (Fourier)
Diplôme d’Etat de Déconniatrie
Certification professionnelle de  « je m’en foutiste » 
validée par l’Etat au RNCP