mardi 27 mars 2018

Formation d'intervenants en art-thérapie

JLAA / Art-thérapies / Formation vous propose

Une formation d’intervenants en art-thérapie

 « Médiations thérapeutiques et/ou psychothérapies médiatisées»

Formation ouverte aux professionnels de la santé, du social et du médico-social, de la thérapie et de l’art, aux étudiants en art-thérapie et en psychologie…


Pensez l’art-thérapie autrement !

Samedi 2 juin 2018

9h30 Accueil café

1. Histoire de l’Art-thérapie :
Regards croisés avec l’art des fous, l’art brut, l’art psychopathologique, la psychopathologie de l’expression… et l’art-thérapie.
Différences entre folie, maladies mentales et normalité.

2. Présentation de productions de patients de mon atelier d’art-thérapie

12h 30 Pause-repas tiré du sac

13h30
3. Atelier de peinture en expression libre + débriefing

4. Cours : 1e partie
« De la clinique à la mise en place d’un dispositif art-thérapeutique »
Utilisation de la médiation thérapeutique, artistique et culturelle.
Eclairage sémantique sur les concepts :
De création et de créativité, d’esthétique et de beau, d’œuvre d’art et de production de l’intime…

Dimanche 3 juin 2018

9h30 Accueil café

5. Atelier modelage en expression libre + débriefing

6. Film « Plante vivace » + conférence
La Création comme suppléance à l’absence du père :
« Gaston Chaissac, l’homme-orchestre ! »

12h30 Pause repas tiré du sac

13h30
7. Atelier collage en expression libre + débriefing

8. Cours : 2e partie

9. Bilan de fin de stage

Formateur : Jean-Louis Aguilar

Art-thérapeute spécialisé en médiations thérapeutiques, artistiques, culturelles et corporelles
DU « Psychiatrie, Psychothérapies médiatisées et Créativité » / Toulouse
Certificat de Praticien en Art-thérapie / INFIPP de Lyon
Certificat de Praticien en médiation corporelle et relaxation
        CRESMEP (Centre de psychosomatique relationnelle de Montpellier)
DU de « Médecine, Méditation et Neurosciences » / Strasbourg

Enseignant-vacataire au CHU Purpan de Toulouse
        DU « Psychiatrie, Psychothérapies médiatisées et Art-thérapie »
        Dirigé par le Dr François Granier

Enseignant-vacataire Université Jean Jaurès de Toulouse
        DU « Art-thérapies » dirigé par le Pr. Jean-Luc Sudres
        Membre de l’équipe pédagogique du DU Art-thérapies du Pr Sudres

Chargé de cours et chercheur en Art-thérapie au CEPPA
        Centre Européen de Psychologie clinique et de Psychanalyse
        Dirigé par le Dr Fred Fliege à Frontignan

Enseignant-vacataire à Université de Gérone (Espagne)
        Master d’Arteterapia
        Dirigé par Miguel Izuel

Membre de la SIPE-AT

Président de l’Association de Recherche en Art et Thérapie (ARAT)

Directeur de Recherche Associative au CSRA
        (Comité Scientifique de Recherche en Art-thérapie de l’ARAT)

Activités bénévoles dans une association de Béziers « Béziers Plaisir » avec deux ateliers sur la          créativité par le « Développement personnel et créativité » et « Méditation de pleine présence »          (gratuit et ouvert à tous).


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Horaires de la formation de 9h30 à 12h30 et 13h30 à 17h30 (14 heures)

Lieu : Béziers

Inscriptions et informations auprès de :
JLAA / Art-thérapies / Formation
jlaa.artiste@gmail.com
Port . 0683595110

Tarifs :
350€ Formation continue (institutions)
180€ individuel
100€ demandeur d’emploi (sur justificatifs)

Les inscriptions ne sont effectives qu’à réception de votre bulletin d’inscription accompagné de votre chèque avant le 12 mai 2018.
Votre chèque ne sera encaissé que lorsque vous aurez effectué la formation, en cas d’annulation il ne sera pas encaissé.

Bulletin d’inscription :
Nom :
Prénom :
Adresse :

Mail :
Téléphone :

Bulletin d’inscription et chèque à :
Jean-Louis Aguilar
9, rue Julien Imbert
34500 Béziers

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vendredi 9 mars 2018

Maltraitance à l'hôpital psychiatrique : que dit le rapport ?

Adeline Hazan, contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, a rédigé le rapport qui dénonce les conditions d'hospitalisation indignes du pôle psychiatrie du CHU de Saint-Etienne. Elle répond à nos questions.


Adeline Hazan, Contrôleure générale des lieux de privation de liberté

Le rapport que vous publiez aujourd'hui est accablant. Quels faits dénonce-t-il exactement ?
Adeline Hazan, contrôleuse générale des lieux de privation de liberté : "Nous avons constaté des atteintes aux droits des patients absolument dramatiques. Au sein du service général des urgences, certaines personnes venues librement se faire soigner, se sont retrouvées sur des brancards, attachées pendant plusieurs jours, sans pouvoir se laver, ni même aller aux toilettes. Ces mesures sont totalement illégales et attentatoires aux droits fondamentaux. Et dans le service de psychiatrie, des personnes étaient isolées, et attachées à leur lit sans que leur état d'agitation ne le justifie."

Le CHU de Saint-Etienne n'est malheureusement pas un cas isolé ?
Adeline Hazan : "Nous avons observé ce type de mesures d'isolement et de contention dans d'autres établissements. Mais le cas du CHU de Saint-Etienne est particulièrement dramatique. Depuis deux ans, j'ai décidé d'utiliser une procédure spéciale : la « recommandation en urgence ». Autrement dit, je n’ai pas attendu la procédure habituelle consistant à rédiger un rapport pendant six ou huit mois. J'ai décidé d'alerter immédiatement la ministre de la Santé pour qu'elle prenne des mesures. Malheureusement, à ce jour, la ministre n'a toujours pas répondu. En revanche, je tiens à le signaler, l'établissement, le CHU de Saint-Etienne, a immédiatement réagi. Il n'a pas minimisé nos constats et a pris des mesures pour interdire certaines pratiques."

Comment expliquer ces dérives ? Etaient-elles liées à un manque de moyens ?
Adeline Hazan : "Pas nécessairement. Il existait quelques postes vacants, mais seulement quatre. Ce n’est pas du tout dramatique par rapport aux autres établissements. Il s’agit plutôt d’une culture, d’une habitude, où les médecins ne s’apercoivent plus, que ces situations sont tout aussi inacceptables qu’illégales."

Que faire pour que ces pratiques cessent ?
Adeline Hazan : "Il faut surtout changer la culture d’établissement. La banalisation de ces pratiques me surprend énormément. Les patients ne sont pas considérés comme des sujets de droit mais comme des objets de soins. Bien sûr, ils sont là pour être soignés, mais ils ont des droits. La culture de l’enfermement règne malheureusement dans nos sociétés. Que ce soit dans les hôpitaux, dans les centres de détention ou dans les prisons, l’enfermement est banalisé. Or, enfermer quelqu’un n’est jamais anodin."

Doit-on également former les praticiens ?
Adeline Hazan : "Effectivement. Le diplôme d’infirmier psychiatrique a été supprimé il y a une quinzaine d'années. C’est une très grave erreur. À défaut de le rétablir, il faut au moins former les soignants. Je vois par exemple de très jeunes infirmiers arriver dans les hôpitaux psychiatriques. Ils n’ont aucune expérience, aucune connaissance, ils sont formés sur le tas... C’est inacceptable."

Vous êtes également contrôleur général dans les prisons et les maisons d'arrêt. Sont-elles sujettes à ce type de dérives ?
Adeline Hazan : "Non. En revanche, il y a dans les prisons des défauts d’accès aux soins. Les détenus attendent parfois très longtemps pour pouvoir se faire soigner. Certains sont atteints de pathologies extrêmement graves, comme des cancers, et attendent plusieurs mois pour obtenir ne serait-ce qu’un examen. À cause du manque de moyens bien sûr, mais également de la surpopulation carcérale."

Sources :
https://www.francetvinfo.fr/sante/patient/droits-et-demarches/maltraitance-a-l-hopital-psychiatrique-que-dit-le-rapport_2635360.html#xtor=CS2-765




jeudi 8 mars 2018

Journée des femmes: la véritable histoire du 8 mars par Stéphanie Arc


 BETTMANN/CORBIS

La manifestation new-yorkaise censée être à l’origine de la Journée internationale des femmes n’a... jamais eu lieu ! Retour sur ce mythe démasqué par l’historienne Françoise Picq.
La Journée internationale des femmes fête ses 104 ans ! Ses origines reposent en réalité sur un mythe. Françoise Picq, historienne, l’a « démasqué » dès la fin des années 1970 : « À l’époque, toute la presse militante, du PCF et de la CGT, comme celle des “groupes femmes” 1 du Mouvement de libération des femmes, relayée par les quotidiens nationaux, écrivait que la Journée des femmes commémorait le 8 mars 1857, jour de manifestation des couturières à New York. » Or cet événement n’a jamais eu lieu ! « Les journaux américains de 1857, par exemple, n’en ont jamais fait mention », indique Françoise Picq. Et il n’est même pas évoqué par celles qui ont pris l’initiative de la Journée internationale des femmes : les dirigeantes du mouvement féminin socialiste international.

Une itiniative du mouvement socialiste
Car c’est un fait, « c’est en août 1910, à la IIe conférence internationale des femmes socialistes, à Copenhague, à l’initiative de Clara Zetkin, militante allemande, qu’a été prise la décision de la célébrer », ajoute l’historienne. La date du 8 mars n’est pas avancée, mais le principe est admis : mobiliser les femmes « en accord avec les organisations politiques et syndicales du prolétariat dotées de la conscience de classe ». La Journée des femmes est donc l’initiative du mouvement socialiste et non du mouvement féministe pourtant très actif à l’époque. « C’est justement pour contrecarrer l’influence des groupes féministes sur les femmes du peuple que Clara Zetkin propose cette journée, précise Françoise Picq. Elle rejetait en effet l’alliance avec les “féministes de la bourgeoisie”. »

 AKG-IMAGES

Quelques années plus tard, la tradition socialiste de la Journée internationale des femmes subit le contrecoup du schisme ouvrier lié à la IIIe Internationale. C’est en Russie que la Journée des femmes connaît son regain : en 1913 et en 1914, la Journée internationale des ouvrières y est célébrée, puis le 8 mars 1917 ont lieu, à Petrograd (aujourd’hui Saint-Pétersbourg), des manifestations d’ouvrières que les bolcheviques désignent comme le premier jour de la révolution russe. Une nouvelle tradition est instaurée : le 8 Mars sera dès lors l’occasion pour les partis communistes de mobiliser les femmes. Après 1945, la Journée des femmes est officiellement célébrée dans tous les pays socialistes (où elle s’apparente à la fête des mères !).

Les couturières new-yorkaises, un mythe né en 1955
Mais alors comment est né le mythe des couturières new-yorkaises ? « C’est en 1955, dans le journal L’Humanité, que la manifestation du 8 mars 1857 est citée pour la première fois », explique Françoise Picq. Et l’origine légendaire, relayée chaque année dans la presse, prend le pas sur la réalité. Pourquoi détacher le 8 Mars de son histoire soviétique ? « Selon l’une de mes hypothèses, poursuit-elle, Madeleine Colin, qui dirige alors la CGT, veut l’affranchir de la prédominance de l’UFF2 et du parti communiste pour qu’elle suive ses propres mots d’ordre lors du 8 Mars. La célébration communiste de la Journée des femmes était devenue trop traditionnelle et réactionnaire à son goût… » Et c’est pourquoi, en se référant aux ouvrières américaines, elle la présente sous un nouveau jour : celui de la lutte des femmes travailleuses…

Sources : https://lejournal.cnrs.fr/articles/journee-des-femmes-la-veritable-histoire-du-8-mars

dimanche 4 mars 2018

Petit dictionnaire participatif de la nouvelle langue française

Il s'agit d'un dictionnaire à l'usage des temps qui courent. 


Chacune et chacun peut y inscrire ses observations auditives, visuelles et gestuelles.
C'est à dire que vous allez collecter, collectionner comme un chasseur de papillons les mots, les phrases qui reviennent comme une ritournelle obsédante.


C'est très ludique et amusant comme un Jeu, et ça va stimuler votre créativité !

J'ai remarqué du remarquable dans la façon de nous exprimer en français aujourd'hui ! Nous utilisons les mêmes mots, les mêmes tournures de phrases mais encore plus inquiétant pour moi les mêmes mimiques, les mêmes gestuelles, les mêmes photos ?
Est-ce un appauvrissement du langage, du vocabulaire et de notre pensée ?
Je m’interroge face à cette nouvelle langue, je vous donne un exemple et cela touche tous les âges, la phrase commence par en fait puis au milieu nous trouvons du coup et pour finir au final et si l'on veut appuyer son argumentation on rajoute et voilà !

Une normalisation de la pensée est en marche, elle participe à l'éradication des résistances. Cette normalité apparente peut être vécue et observée comme un uniforme mental.
Tout le monde parle et pense de la même façon, plus de réfutation des dogmes, plus de diversité des opinions, nous pourrions dire plus de biodiversité de la pensée.

Une école normale, un président normal, un travail normal avec une main mise du comportementalisme comme une solution à nos problèmes. Solutions pour l'Education Nationale, pour l'Entreprise, pour l'Hôpital, pour l'Autisme, pour les Thérapies, etc...
Une panacée pour un monde meilleur ! Une nouvelle religion...la normose.

Je m'égare, comme toujours dans des digressions sans importance et qui n’intéressent personne !

Commençons notre dictionnaire avec de vrais définitions :
A
ah ! bah ! : je suis pas fan du groupe ABBA

au final : c'est la fin, mais encore

à très vite : pourquoi être si pressé, on vient de se quitter

à donf : personne en dégrisement

appli : prendre le pli d'une société bien rodée, mise en pli

askip : tout en apparence, lave plus blanc ?

askip ou à c’qu’y’p :  (suivant l’étymologie) hommage à la lessive?

B
boloss  : (ringard), bogoss, moloss, allo maman bobo...

bluffant : coup de poker

bouffon : du roi

ben, alors dis-le : personne qui n'arrive pas à cracher le morceau. Problème de fausse route, manœuvre de Heimlich préconisée !

bg : beaux gosses

bon à un m'ment donné : c'est vrai faut pas tortiller du c... pour c..... droit.
Alors vite fonçons !!  Où çà ?

C
ça marche : le contraire d' "En Marche" !

coucou : bonjour, mais aussi oiseau qui supprime les œufs des autres pour prendre leurs places. Au final, une personne-coucou est une personne sans gène et opportuniste !

carrément : personne qui ne tourne pas rond

c'est ça : acquiescement, même avis, preuve ultime même si l'on pense le contraire et de plus c'est Freud qui va pas apprécié !

c'est compliqué : si c'était facile la vie, ça se saurait

ça me saoule : arrête de boire

c'est top : peut-être sur le toit

c'est trop bien : dommage

c'est trop beau : c'est normal au prix où ça m'a coûté 

ça va pas le faire : alors, ne le fait pas et n'essaie même pas, conseil d'ami

c'est chelou : rien à voir avec lellouche

c'est intéressant : ça paraît intéressant mais pour le moment je pense que je n'ai pas tout saisi

c clair : langage codé pour dire peut-être oui ou d'accord, pour acquiescer (mais il reste quand même des zones d'ombres)

c'est énorme : définition à caractère sexuel (censurée par le CSA)

ça match pas : personne qui ne fait pas de sport

ça coûte un bras : don d'organes

capter : se brancher, rien avoir avec le jardinage

cristalliser : attention à ne pas te sucrer au passage

c'est chaud : imbécile, ça sort du four

c'est bon : je sais, c'est bon mais c'est chaud

c'est mon ADN : médecine légale, enquête préliminaire de police judiciaire

c'est abuser ! : # balance ton porc !

ça va mes chéris, mes amours, mes amis (hanounatopée) : mes emmerdes

ça va et ça va et toi ? : tout est dit

c'est déclassé : c'est dark

c'est stylé : lequel ?

carotter : légumes racines, se dit aussi des grosses légumes

ça dégalère : personne renvoyée du bagne

coûter un bras ou ça vaut un œil : trafic d'organes ?

D
d'accord : ce dit même si on est d'un autre avis mais pour faire parler l'orateur (technique de communication)

du coup : ça peut faire mal

désolé : ça n'excuse rien, c'est trop facile

E
en fait : pour commencer une phrase, c'est pas toujours pour annoncer une fête

en même temps : le mot de notre président. C'est impossible, notre cerveau n'est pas multitâche, c'est prouvé par les neurosciences (alors si c'est scientifique, rien à dire)

effectivement : absolument, tout à fait Thierry, peut-être oui

excellent : premier de la classe

en def : diminutif de "en définitive",  je l'emploie souvent . Ce qui est sur d'être bien défini et c'est que j'ai la flemme de l'écrire en entier (sans dec !)

epsycurien : psycho-hédoniste

en clair : sur canal

en vrai qui a remplacé le terme en vérité : nul n'est prophète en son pays

F
fake : en avril fake ce qui te plait !

faire un break :  pour éviter le reset

G
grave : état d'urgence, grosse bêtise

génial : vous allez me faire rougir !

H
hanouna : bipède bipolaire, système pileux développé avec rétrécissement  de la boîte crânienne

hyper populaire : président de la république

happy hours : souvenir d'une cuite !

I ?

J
je dis ça je dis rien : alors tais toi

j'avoue : langage adolescent pour dire oui (je précise que les aveux ne sont pas extorqués sous la torture)

j'avoue c clair : sonnez tambours, résonnez trompettes votre ado est d'accord !

je comprend : allo quoi ?

je t'ai pas calculé : ça tombe bien j'ai horreur des maths

je suis au bout de ma vie : personne qui doit consulter son psychiatre d'urgence

je vous love : parole d'anaconda

je te kiff : c'est combien la part

je le kiff de ouf : des copains d'HP

je vais lui donner sa race : ça n'augure rien de bon, la 2e guerre mondiale a commencé comme ça !

j'y crois pas : mécréant

K
kiffer grave : arrête la drogue

kiffer de ouf : l'internement en psychiatrie est proche

kiffer sa life : kiffer à petits prix, mais c'est les dealers qui sont pas contents

L ?

M
méga teuf : chef hiérarchique des cheminots

minder : coach, on peut très bien s'en passer

mais, non : théorie de la positivité

N ?

O
on va pas se mentir : seuls les gourous détiennent la vérité !

onomatopées facebookiennes : lol, mdr, ptdr...

on a les poils : c'est une vrai bonne nouvelle pour les esthéticiennes.

on est pas bien là : c'est la question que se pose homo érectus depuis qu'il est devenu homo sapiens sapiens

P
pas de soucis : attention, ça sent l'arnaque

Q
quand même : alors ne le fais pas

quoi : termine la phrase par une interrogation à laquelle on n'a pas envie de répondre.

R
régalien : ce n'est pas forcément que l'on se régale, con ! (voir aussi Chivas Régal)

relou : le revoilou

S
seum : jouer au serpent

super : diesel

sérieux : non, c'est des conneries

spoiler : c'est raconter à une personne la fin d'un film ou le résultat d'un match tout en sachant qu'elle comptait le voir... Ne pas confondre avec le mot spolier !

staive : c'est sa vie

stock : costaud, il est stock pas toc !

s'accumoncelle : rien de pervers rassurez vous !

T
trigger : "Je suis trigger", qui ne veut pas dire je suis un tigre (tiger) mais je pète un plomb.

trop content-e : c'est bien, continu-e

trop bien, trop bon : c'est trop tôt, c'est jamais trop

t'inquiète : alerte rouge, péril en la demeure

thug :  "thug" prononcé " teug" employé par nos chers ados "in"! Ho le thug !! Ho le bandit! Ho l'escroc!, gangster

teuf : cheminot ou sa loco "teuf-teuf"

trop ziz : peut-être en relation avec le zizi ?

t'as du taf coco ! : en parlant des cheminots adhérents du PC

tsé : savoir, va savoir Charles quelle mouche l'a piqué !


urbain : pape

V
voilà : argument final, incontournable, tout est dit, il n'y pas de place pour la discussion, je demande à voir

vénère : maladie sexuellement transmissible

W
waouh : américanisme, attention ils sont armés

what : pour ceux qui sont branchés

X ?


y'a pas photo : police judiciaire

yolo : carpe diem

yooooooo : bonjour tout simplement


zigou : un baiser sur l'épaule tout à fait différent d'un zigouigoui !


Contributeurs-rices
Béatrice Peeters, Virginie Mazière, Laurent Obon, Coco Elfe, Audrey Devise, Jacqueline Aguilar, Cécile Louradour, Corinne Lacoste-Porte, Chantal Rajic, Florence Bernadou Debrulle  et votre serviteur.



y'a encore du taf, ne me laissez pas seul !

Jean-Louis Aguilar-Anton
Je sémantique à tous les vents !