On nous parle de crête
c'est le temps des crétins.
On marche sur la crête
aveugle sans son chien.
On connaissait la nouvelle vague,
on nous prédit une seconde vague,
sans aucun vague à l'âme
qui nous surprendrait comme une lame
rendant inutiles nos larmes
pour faire couler cette arme.
Esprits meurtris des tsunamis qui nous relient,
de la seconde vague n'oubliez pas les cris.
Réfugiés de la mer,
nous ne touchons plus terre.
Loin des océans
se cachent des vivants
qui fuient la pandémie
tout au long de la nuit.
Qui dispense la pandémie ?
le panda démuni
ou le dément maudit ?
vague est la seconde
où je l'écris.
Chantal RAJIC
Mis en ligne avec l'aimable autorisation de l'auteure
Des rimes en staccata, tranchantes comme la vague qui nous a submergé et la seconde vague qui n'aura pas de pitié...
RépondreSupprimerUn poème poignant.
la sonorité des mots résonne en nous comme les notes d'un instrument de musique, comme le bourdonnement des abeilles, le chant des oiseaux...
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