A la lumière du vide...
Quand ils retirèrent leurs masques,
il n'y avait plus rien.
Le bas de leur visage avait disparu.
Ils ne pouvaient plus parler,
ils ne pouvaient plus crier,
ils ne pouvaient plus créer.
Leurs yeux regardaient le vide,
le masque avait tout emporté.
La vie rusée, derrière un virus
s'était métamorphosée.
leurs mots muets absorbés
étaient restés prisonniers.
Ils pouvaient toujours penser
et mieux contempler
le vide de leur destinée.
Dans la nuit des yeux silencieux,
s'ouvre et se ferme comme des coquilles
le regard des jours heureux.
A la lumière du vide
le vie semble plus limpide.
le vide c'est un pont,
le pont de l'imagination.
Chantal RAJIC
Merci Jean-Louis pour cette publication.
RépondreSupprimerMerci Chantal pour ton poème illustré à la lumière du vide.