mardi 19 juillet 2016

Will we ever learn? An Artist residency at the Hungarian Multicultural Center Pierre Leichner


I Just finished a 3 weeks art residency in Budapest. We lived and worked in Buda, the older section of Budapest, also the hilliest, which was welcome as it, was cooler and quieter then Pest the touristic and commercial center of the city. Our hostess and artist Beata Szechy was very welcoming and took us and the other artist Pamela Paulsrud to several openings and even to visit Lake Balaton on a weekend. As expected we ate well and drank pálinka daily. And it is true fresh Hungarian paprika is superior. Our flat was spacious and we shared several enjoyable meals in the evenings. Also great was the newly constructed pool and fitness gym near by where we took classes and swam most days in the morning. Making art was more of a challenge for mixed media artists as there was little equipment except for paints and space. So Pamela and I had to spend our first few days finding books and getting basic equipment to work with. Early on I had decided to focus on the territorial protectionism that was gripping Europe in response to the migrants from North Africa and also the promise of building border walls by the Republicans in the United States. Hungary was one of the first to take a hard line and build up their border with barbed wire. On the way here on the plane I read an article that much of this wire was made by prisoners in Hungarian jails and that some of it was also sold to other countries. I can understand Hungarian protectionism as they are a country that has suffered repeated occupations and atrocities in the last hundred years but the nature of migration has changed. The old conventions that were established for refugees following wars no longer work easily in a world where people migrate to escape poverty as well as political oppression.  My parents having been refugees with me as an infant and later immigrants I have little sympathy for those who forget that North and South American nations were born from occupation that we would call today illegal invasion and the suppression and genocide of the indigenous populations. Also much of European and North American economies have survived by   organized immigration and willful blindness to cheap illegal labor migrants. Having said this I also recognize that the process should be controlled, out of fairness to the migrants as well as the hosts. Will we learn …in time…that the earth does not belong to us- anywhere! -but that we belong to the earth?
So I bought a roll of barbed wire a bag of plaster, a used world atlas and several used travel guidebooks of European countries, and meters of ribbons in the color of those countries flags. With these materials I made 3 works.
Europe 2016 is composed of 9 European countries travel guidebooks transpierced and bound in barbed wire. Colorful ribbons matching their flag colors hang from the wire.


 For  Ket ocean kozott (between two oceans in Hungarian) I built an wall like enclosure for the travel guide book  of the United States in which I carved out the Grand Canyon – the iconic great divide shaped by time and  nature.




Lastly out of the pages of the world atlas I recreated a globe as it might look in 2216. I shrunk our land mass and covered it mostly with ocean. The globe is wrapped in barbed wire and ribbons hang from it arranged in a haphazard manner. 


How many forts will have to be built and found in ruins until we accept their futility?
Our host is arranging for the pieces to be in an upcoming exhibition in August.
 
Sources : Pierre LEICHNER

Pierre Leichner est un artiste engagé à vouloir changer notre regard sur le monde. 
Thanks for Pierre

dimanche 17 juillet 2016

Vernissage à la Galerie Sophie JULIEN

Expo d'été ce mardi 12 juillet 2016.

Sophie Julien : la force tranquille !


Michel Jacucha (à droite)

J'ai fait la connaissance de Michel Jacucha sculpteur-fondeur. Il coule le bronze à Maraussan, c'est un ermite d'atelier, il sort peu , fuit les mondanités. 
J'ai interrogé méthodiquement les artistes présents en leur posant une seule question : 
"Que pouvez-vous me dire de votre art ?"
Michel Jacucha évoque son bestiaire, il travaille sur l’émergence de l'homme et de sa symbolique. C'est avant tout un travail de l'intime, un travail qui se fait dans le secret de son atelier, et qui l'amène à une construction de soi !


Dans les méandres de notre imaginaire, ce bestiaire fabuleux ne vient-il pas hanté notre inconscient collectif ?


Jean-Louis Gourreau est un homme qui a du nez !
Il produit un travail de longue haleine avec comme préoccupation première, la création.
Il a commencé par travailler les volumes, les corps pour arriver à une épure esthétique : le nez !


Jean-Louis Gourreau


Descriptif : « c'est un roc ! ... c'est un pic... c'est un cap !
Que dis-je, c'est un cap ? ... c'est une péninsule ! » (1)

Et Claude Abad qui passait par là...

Jean Frontera et son extraordinaire rapport à la matière et à la nature.

L'Art et la matière (tableau de droite)

"Du dessin à la sculpture, de la décoration à la photographie, cet esprit curieux et constamment en éveil, couche désormais sur la toile les matières et les couleurs que la Terre Mère lui confie au cours de ses périples.

Jean Frontera nous livre son désir acharné de partager l'univers et sa beauté et ne trouve satisfaction que dans la réalisation de sa peinture."

Olivier Keuchel dit Lekeuch

Ziane Forest présente son concept du bijou mural, ethnique, art déco et surdimensionné !

Marc Souque est passé progressivement aux grands formats !

Il caractérise son art par la spontanéité et une extrême rapidité d'exécution.
Il cite Nicolas de Staël : De sa méthode comme de son inspiration, il écrit qu'en art tout se joue entre « la fulgurance de l'autorité et la fulgurance de l'hésitation ».

Le Cabinet de curiosités de la Galerie Sophie Julien !

(1)Cyrano de Bergerac : La tirade des nez (acte 1, scène 4)


Je remercie Sophie Julien pour son accueil et sa gentillesse.
Jean-Louis Aguilar-Anton / Art'Blogueur

lundi 11 juillet 2016

FAN-ZONE : On est en finale !

Savez-vous se qui rend agressif les supporters ?


Savez-vous pourquoi les supporters ne sont pas de grands sportifs ?


Savez-vous pourquoi les supporters ne suivent pas les recommandations de la Faculté de Médecine ?

Cuba Libre, por fin !

Scénographie et photographie : Jean-Louis Aguilar-Anton

dimanche 10 juillet 2016

Rencontre avec Leonardo Perez Laborde

Leonardo Perez Laborde

LPL est né en Uruguay, il vit en Espagne depuis 14 ans. Il arrive avec femme et enfants à Valence pour se construire une nouvelle vie. 
Il faut savoir que les liens entre l'Espagne et l'Amérique du Sud sont restés très forts, c'est l'univers hispano-américain qui n'a rien à envier à notre espace francophone !


Après son divorce, il décide de s'installer à Altea.
Il se décrit comme un artiste bohème responsable. "La liberté est une grande responsabilité, qu'il ne faut pas prendre à la légère !" me dit-il. Il travaille quand il en a envie, ne se plaint pas et décide de son sort. Il est investi dans des projets avec l'ONG Emmaüs.


Il est licencié en art de l'Université de Montévideo.

El gallo

LPL est un grand dessinateur, il est capable d'aborder tous les styles, peinture figurative, abstraite, naïve, techniques mixtes...Il m'explique que la maîtrise du trait ouvre à la liberté de création, mais que cette liberté implique beaucoup d'exigence et de rigueur.

El pajaro

Cruz y ficion !

El pez

"El arte es un juego !" me dit-il. nous nous rejoignons avec l'évocation du play de Winnicott. L'art est un jeu, il nous faut désacraliser l'art pour en comprendre sa portée. Déjà Picasso nous disait qu'il faut oublier tout ce que nous avons appris pour retrouver notre regard d'enfant !

Silence, on tourne !

Nous rentrons plus en avant dans le monde de Leonardo, et l'on pourrait se poser la question suivante : "LPL est-il un artiste de l'Art Brut ?" Que nenni Jean Dubuffet, Leonardo est avant tout Leonardo !


"El artista, no es una clase especial de hombre.
Si no que cada hombre es una clase especial de artista !'

Ce qui peut se traduire par : "L'artiste, n'est pas un homme particulier.
                                               Mais chaque homme est un artiste particulier !

Ce qui en bouche un coin aux art-brutistes de tout poil, car l'art est avant psychopathologique !
Ni Brut, ni Cru, ni Doux, l'art doit être désacralisé, déboulonné de son piédestal, il n'est qu'un médiateur permettant l'expression non-verbale de soi !
Ce qui importe avant toute chose, c'est la pulsion créatrice qui nous fait exister et rester vivant, elle permet la survie du sujet.


LPL est un artiste engagé, nous ne pouvions pas éviter de parler de l'anarchisme, s'eut été un crime de lèse-majesté en Espagne ! L'expérience de Marinela en Andalousie, village autonome et autogestionnaire. De Podemos qui gouverne la Communauté de Valence, les villes de Barcelone et de Madrid, du pouvoir et de ce que les hommes en font !


Tous ces discours donnent soif, et nous sommes descendus au port pour nous attabler dans un restaurant et trinquer à la vie et à l'amitié. Une peinte de bière fraîche à la santé des apatrides et des étrangers qui sillonnent le monde, sans drapeaux, sans dogmes...

J'ai invité Leonardo à déguster un "Arroz caldos con bogavante !"

Viva la Pepa ! Leonardo !

Reportage photographique : Juan-Luis Aguilar-Anton
à bientôt pour de nouvelles rencontres ! 

samedi 9 juillet 2016

Portraits -Vernissage à la Galerie Le Passage

La galerie Le Passage vous invite à un tête à tête photographique .
Au cours du vernissage de « l'exposition portraits » le vendredi 8 juillet à partir de 18h30 dans un studio aménagé pour l'occasion , venez vous faire tirer le portrait comme une star, dans l'ambiance et le style des studios Harcourt ! ... Avec votre plus beau sourire !!!  Photographe Alexandre Cousin.

J'ai pris la balle au bond, et me voilà à Bassan (Hérault), une bourgade près de Béziers avec mon appareil photo pour faire le Portrait des artistes de l'ACA (1).
Les portraits sont réalisés en mouvements sans faire poser le modèle.


L’inénarrable Gérard Sendra !

L’insaisissable Kitoo !

Patrick Souverain, photographe

Elodie Manzanares, photographe.

Mijo, aquarelliste.

Christine Mounié (2) dans le rôle du photographe photographié !

Kitoo évanescente !

Le joli sourire d'une spectatrice !

Mon ami, le peintre CREO.

Photographies : Jean-Louis Aguilar-Anton

(1) Artistes Complément'Air
(2) Christine Mounié / Présidente de l'ACA

mardi 5 juillet 2016

Les 4 Fantastiques sont de retour !

de gauche à droite : Martine, Anne-Maris, JLAA, Claudia.

Nous nous sommes rencontrés le 19 septembre 1983, jour de la rentée à l'Ecole d'infirmière de Béziers. Dire que nous ne nous sommes jamais quittés serait un mensonge.
Nous nous sommes tant aimés, puis quittés, perdus de vue, retrouvés, ainsi va la vie !
Mais aujourd'hui, samedi 2 juillet 2016, nous sommes à nouveau réunis pour la méga teuf de mon anniv' et départ à la retraite ! 
33 ans ont passé, mais nous sommes restés fidèles à la profession de Zinf : 
"Infimier(ière) un jour, infirmier(ière) toujours !"


"Au petit peuple de France, en l’an de grâce 2016, le samedi deux juillet sous le règne du bon roi François 1er de Hollande, je déclare ouvertes les déconnantes d’été.
Vous assisterez en ce jour, sous la protection de la Bienheureuse Eugénie à une soirée de jobardise avec sketchs, impros, dégustations, vinifications, fumigations, animée par Gourou Loulou.
Le mouvement impulsé à Hambourg en mai 1986 ne doit pas s’éteindre mais au contraire perdurer !
« Rendez-nous les cosmétiques ! » cri de révolte qui appelait toutes les femmes à se rallier à mon panache ( ?), n’a pas fini de défrayer la chronique !
En ces temps troublés, je lance à nouveau cet appel vibrant :
« Rendez-nous les cosmétiques ! »

Ce cri de ralliement doit devenir un mouvement international :

« COSMÉTIQUES DEBOUT !» (1)


En hommage à la BD Les Fabuleux Freak Brothers


"Les Fabuleux Freak Brothers (titre original : The Fabulous Furry Freak Brothers) sont trois personnages de bande dessinée underground créés par l'artiste américain Gilbert Shelton en 1968. La série a été initialement publiée en comic books underground par les éditions Rip Off Press dont Shelton était l'un des fondateurs. Avec le déclin de la presse underground, de nouvelles aventures du trio sont parues en magazine dans Playboy, High Times, ou Rip Off Comix, puis en album. Shelton a continué la série jusqu'en 1992, parfois aidé de Dave Sheridan (1974-1982) ou de Paul Mavrides (à partir de 1978). Chaque volume du comic book contient en général des histoires d'une page ou plus, ainsi que des spin-off (comme Le chat de Fat Freddy) et d'autres histoires sans aucun lien avec les Freak Brothers.

La série narre les aventures humoristiques des « frères » Freak, notamment leurs tentatives pour se procurer des drogues sans être arrêtés par la police. Les histoires, qui débutent souvent normalement, finissent en général dans la folie et le surréalisme les plus complets. Elles sont très fortement satiriques et se moquent de l'establishment et des politiciens de droite, présentés comme corrompus, incompétents, ou les deux à la fois.

Pour une production alternative, le niveau artistique est très élevé, et Shelton fait partie des figures majeures du genre (avec Robert Crumb, etc.).

Les Freak Brothers sont trois hippies (« freak », c'est-à-dire « barjots », en argot américain) : Phineas Freakears, Freewheelin' Franklin, et Fat Freddy. Ce sont des anti-héros, drogués en permanence et ne cessant de défier les autorités. Ils sont paresseux (certaines histoires sont consacrées à l'« horreur » qu'est la recherche d'un travail) et inconstants.

Les trois personnalités sont très différentes :

Freewheelin' Franklin, bien qu'en retrait, est le plus présentable des trois. On ne lui connaît pas de nom et il semble avoir toujours vécu dans la rue (on apprend dans une histoire qu'il a grandi dans un orphelinat et n'a jamais connu ses parents). Grand et maigre, il a un gros nez bulbeux, une moustache tombante, une queue de cheval et porte bottes et chapeau de cow-boy.
Phineas T. Freakears est l'intellectuel idéaliste de la bande. Il crée de nouvelles drogues, s'intéresse beaucoup à la politique et prône la révolution. Il vient du Texas, où vivent ses parents : une mère ouverte d'esprit mais un père membre de la John Birch Society. Lui aussi grand et maigre, et se distingue par son système pileux abondant, noir et hirsute (barbe, moustache et chevelure).
Fat Freddy Freekowtski est le plus bête et semble n'être qu'un estomac. Il se fait souvent arrêter par la police en achetant de la drogue. Il provient d'une grande famille ordinaire du Cleveland. Il est gros et porte des cheveux blonds bouclés.
Les principaux personnages récurrents sont :

Le Chat de Fat Freddy, qui apparaît surtout dans son propre strip en bas des planches des Freak Brothers et dans les histoires qui lui sont dédiées. Il est plus intelligent que son propriétaire (qu'il appelle « le gros ») et regarde les Freak Brothers d'un œil à la fois méprisant et amusé.
Norbert the Nark (Norbert Notoire en VF), un stupide agent de la DEA dont le seul but est de mettre en prison les frères.
Country Cowfreak, le cousin campagnard des Freaks ; il fait pousser de la marijuana dans sa ferme isolée.
Dealer McDope, un des dealers favoris du trio. Il est souvent nommé mais apparaît rarement en personne.
Tricky Prickears, Un flic aveugle, borné et conservateur. Les communistes jouent de sa cécité pour lui jouer des tours. Il est un personnage des comics Freak Brothers, mais n'intervient jamais dans les histoires. Il est utilisé en tant qu'intermède anti-policier dans les premières publication de Shelton et Mavrides." (2)

"Où sont les femmes ?" Patrick Juvet !


Le Dr François Granier et le Dr Danièle Froment, en fins cliniciens, m'ont fait remarquer qu'il n'y avait pas de femmes dans mes reportages !
Qu'ils se rassurent, elles arrivent, et pas des moindres, de gauche à droite, Béa, Claudia, Anne-Marie et Martine, toutes belles et merveilleuses.
J'ai toujours été contre les femmes...tout contre !

(1) Soirée mémorable à l'Ecole d'infirmière de Hambourg en mai 1986 (RFA)
(2) Source Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Fabuleux_Freak_Brothers

Jean-louis Aguilar-Anton / Iconoclaste à temps plein !